Ina, une brillante étudiante en finance, n'a jamais imaginé que sa vie basculerait en croisant le chemin de Hayden, le jeune directeur froid et impitoyable d'une grande banque à Londres. Entre eux, c'est le choc des personnalités : ils ne s'aiment p...
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Ça fait quatre semaines qu'on est rentrés de Porto Rico et la situation ne s'arrange pas. Je peux même dire qu’elle empire de jour en jour.
Il y a beaucoup plus de tension entre nous deux, même plus qu’au début. Il est odieux et soûlant avec ses piques chaque matin. J’avoue que je ne suis pas en reste non plus, je suis incapable de retenir mes sarcasmes. C’est comme si chaque mot, chaque regard, chaque souffle de Hayden m’irritait au plus haut point.
Je ne peux plus me le voir et lui ne peux plus me voire.
Même sa mère s’en est rendue compte. On a dîné avec eux ce week-end. On est même plus capable de jouer la comédie. Elle n'a pas cessé de nous lancer des regards, mais elle ne dit rien.
Nos amis aussi ont compris l'ambiance glaciale entre nous, mais eux, au mois essaient de faire semblant que tout va bien. Ça ne marche pas.
Aujourd'hui, on a un déjeuner avec eux. Pour fêter les fiançailles de Caleb et Angela, mais franchement je n'ai pas la tête a ça. Je vais devoir faire le trajet avec lui, m'assoier à côté de lui pendant tout le déjeuner, non merci. J'ai envie de me tirer une balle entre les deux yeux.
Je soupire en mettant mon manteau.
Hayden : Dépêche-toi, Ina. On va être en retard. Crie-t-il depuis le salond
– Je viens, pas besoin de crier !
Je descends les escaliers doucement juste pour l'énerver encore plus. Mon estomac est comme noué, pas seulement à cause de lui, mais de ces nausées qui me pourrissent la vie depuis quelques jours. Je mets ça sur le stress, la fatigue. Mais ça devient pénible.
Hayden : Enfin
– tchipCommence pas, je suis pas d'humeur.
Hayden : Comme d'habitude quoi. Femme aigrie.
Je ne vais même pas le calculer sinon je vais l'insulter bêtement.
On monte dans la voiture, il démarre. Le trajet ce fait en silence, pas un bruit même pas de musique. Hayden conduit en serrant le volant. Je regarde par la fenêtre, préférant ignorer sa présence. Chaque minute passée avec lui est un test de patience.
Conscience : T'abuses aussi, il n'a rien fait.
Sa présence me dérange, je ne supporte plus sa présence je vous promets. Tout ce qu'il fait me dérange.
Arrivés au restaurant, on retrouve les autres.
Alexander : Vous pouvez détendre vos visages et sourire ? Vous arrivez on dirait vous voulez nous tuer.