Ina, une brillante étudiante en finance, n'a jamais imaginé que sa vie basculerait en croisant le chemin de Hayden, le jeune directeur froid et impitoyable d'une grande banque à Londres. Entre eux, c'est le choc des personnalités : ils ne s'aiment p...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
.40.
Retour à Londres 📍
Hayden gare la voiture dans le garage. On descend sans se dire un mot, en évitant tout contact visuel. Je récupère ma valise, je me dirige vers la porte et j’entre, suivie de Hayden quelques minutes plus tard. Un silence pesant règne dans la maison.
Hayden : Ah, enfin chez nous. Rien de tel que l’air glacial de cette maison pour compléter ce merveilleux voyage.
– Si t’as des reproches à faire, épargne-moi, Hayden. J’en ai assez entendu là-bas.
J’enlève mes chaussures et me dirige vers la cuisine pour me servir un verre d’eau. Hayden s’appuie contre le mur du salon, les bras croisés.
Hayden : Oh, mais c’est moi qui devrais m’épargner, pas vrai ? Après tout, c’est toi qui fais toujours la tête alors que c’est toi qui as fauté ! Ça devient épuisant.
Il se fout de moi, là ? Je retourne au salon, mon verre à la main, en le fusillant du regard.
– Excuse-moi ? Tu veux qu’on parle d’épuisant ? Parce que, crois-moi, supporter ton égo pendant ces mois, c’était un défi olympique.
Hayden : Tchip Ferme-la.
Je lève les yeux au ciel en montant vers ma chambre. Je vais enfin pouvoir avoir la paix... Enfin, c’est ce que je pensais jusqu’à ce qu’Hayden entre dans la chambre.
Hayden : Alors, on va juste faire comme si rien ne s’était passé, Ina ?
Je soupire en me tournant vers lui.
– Oh, c’est reparti… T’es vraiment incapable de lâcher prise, pas vrai ?
Hayden : Il rit nerveusement. Lâcher prise ? Tu te fous de moi ? Tu crois que je vais juste oublier la scène ridicule de ton "cher ami" ?
Je croise les bras en le regardant. Il est tellement ridicule à être jaloux de Dave.
– C’était rien, Hayden. Rien du tout. Tu te montes la tête pour rien.
Hayden : Rien ? Tu plaisantes, là ? Il te collait comme si j’étais invisible, et toi, tu rigolais comme si vous étiez seuls au monde. Rien ? Sérieusement ?
Je le fixe, exaspérée. Je n’aurais jamais imaginé Hayden aussi jaloux.
Hayden : Et la scène du bar, j’en parle même pas. C’est un manque de respect total.
– Il est juste poli et chaleureux, ce que toi, tu ne sais visiblement pas être. Arrête de tout ramener à toi, Hayden.
Hayden : Il hausse le ton. Poli et chaleureux ? Tu veux dire envahissant et irrespectueux. Et toi, t’étais tellement absorbée que t’as même pas vu que c’était déplacé.