L'homme de sa vie n'est pas celui qui est parfait, mais celui avec qui l'on construit un univers où l'amour et la complicité s'entrelacent, rendant chaque jour plus précieux.
Lando Norris et Charlotte Di Mancini
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São Paulo, Brésil 3 novembre 2024
Le Grand Prix du Brésil était écrit pour être une course de légende. Lando Norris, en pole position, menait la course avec une aisance impressionnante, en chase de George Russel qui l'avait doublé au départ. Cette victoire semblait destinée à relancer totalement la lutte au championnat contre Max Verstappen, parti en 17e position après une qualification désastreuse et une changement mécanique de sa monoplace.
Mais la F1 a cette capacité cruelle de tout bouleverser en un instant. Au 32e tour, alors que Lando dominait, une collision entre deux pilotes de milieu de grille provoque un drapeau rouge. La course est suspendue. Ce drapeau rouge change tout. Ceux qui n'avaient pas encore changé de pneus profitent de l'interruption pour repartir avec des gommes fraîches. Lando, lui, qui avait effectué son arrêt quelques tours avant, se retrouve rétrogradé en sixième position sur la grille de relance.
Les nuages noirs au-dessus d'Interlagos commencent alors à lâcher leur pluie fine. Les conditions deviennent critiques dès le restart. Verstappen, opportuniste et enragé, remonte à une vitesse fulgurante, profitant de l'adhérence de ses pneus neufs et de son talent sous la pluie. Lando, en revanche, lutte désespérément pour trouver du rythme. Sa McLaren glisse dans chaque virage, et malgré ses tentatives pour attaquer, il ne parvient pas à trouver l'ouverture sur les voitures devant lui.
Les tours défilent, Verstappen dépasse le peloton. Parti 17e, il s'offre une remontée spectaculaire et prend la tête au 65e tour après un dépassement audacieux. Lando, lui, reste coincé en sixième position, incapable de capitaliser sur sa stratégie ou son talent. La pluie rend tout espoir de remontée vain.
Quand le drapeau à damier s'abat, Max Verstappen célèbre une victoire magistrale, consolidant son avance au championnat. Lando, en revanche, franchit la ligne d'arrivée la tête basse, P6, un résultat qui le laisse anéanti.
Dans le paddock, les émotions sont palpables. Lando reste dans sa voiture quelques secondes de plus, les mains serrées sur le volant, le regard perdu. Quand il sort enfin, il évite les caméras, sachant que les questions seraient toutes les mêmes.
Installée dans sa suite parisienne, Charlie observe la fin du Grand Prix du Brésil sur l'écran de télévision. Elle voit son visage à l'arrivée, fermé, incapable de cacher sa frustration. Elle connaît cet air. C'est celui qu'il porte quand il se sent trahi par le monde, et surtout par lui-même.
Charlie éteint la télévision. Elle reste un moment immobile, le regard fixé sur son téléphone posé sur la table basse. Elle hésite. Elle sait que Lando n'est pas du genre à vouloir de la pitié, mais elle sent qu'il pourrait avoir besoin de quelques mots pour alléger ce poids qui doit peser sur ses épaules.
