CHAPITRE 7 | Zolani

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Bonne lecture les amis !
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Passer l'après-midi en compagnie de Rowan Hughes, volleyeur populaire du lycée, au High Museum of Art ne faisait absolument pas partie de mon bingo de cette nouvelle année scolaire. Toutefois, ce serait mentir de dire que je n'ai pas apprécié passer du temps avec lui. Certes, il ne l'a pas dit explicitement mais sa manière de vouloir me remonter le moral m'a fait plaisir. Grâce à lui, j'ai pu échapper à mes sombres pensées et pour ça, je lui en suis reconnaissante. Cette attention me touche d'autant plus que l'on ne se connaît pas tant que ça, ce qui me montre qu'il s'agit d'une personne gentille.

Après cette visite improvisée au musée, Rowan et moi déambulons dans les rues d'Atlanta. Les cours sont terminés depuis déjà une heure alors retourner au lycée est inutile, même si je ne pense pas que je l'aurai fait si ce n'était pas le cas. Nous nous contentons de nous balader, en discutant par moment et je me rends compte que Rowan est assez agréable comme compagnie. Du coin de l'œil, je peux également remarquer à quel point il me regarde souvent. En fait, c'est assez intimidant d'être le centre de son attention.

Je finis par tourner la tête vers lui, haussant un sourcil.

—    Quoi ? Tu veux dire quelque chose ou t'es juste en train de réfléchir très fort ? dis-je, à moitié amusée.

Il éclate de rire, ce rire franc et léger qui semble désamorcer mes piques.

—    Je me disais juste que t'étais vraiment magnifique aujourd'hui. Enfin, tu l'es tout le temps mais là... je sais pas, c'est différent.

Je m'arrête net, surprise, et le dévisage alors que les battements de mon cœur accélèrent. Comment peut-il sortir ce genre de chose de façon si naturelle ? C'est la deuxième fois qu'il me complimente aujourd'hui, ça me perturbe. Depuis Tobias, personne n'avait pris le temps de le faire.

—    Tu lances ça comme ça, toi ? lancé-je, troublée.

—    Pourquoi pas ? rétorque-t-il comme s'il venait de me dire la chose la plus évidente au monde.

Je détourne le regard, essayant de masquer la chaleur qui monte à mes joues. Je ne devrais pas réagir de cette façon.

—    T'es pas croyable, murmuré-je en reprenant ma marche.

Il trottine pour me rattraper, les mains dans les poches, et ajoute joyeusement :

—    C'est toi qui as demandé ! Mais si tu veux, je peux aussi te dire que t'as l'air plus heureuse que tout à l'heure et ça, ça te va encore mieux.

Un silence suit mais cette fois, c'est moi qui souris doucement. Je prends le temps de l'observer avec attention et je note que la pointe de ses oreilles est teintée d'un joli rose. En réalité, il est plutôt adorable comme garçon.

—    Tu dessines depuis longtemps ? me demande soudainement Rowan.

—    Depuis que je sais tenir un crayon, oui, lui confié-je.

Il siffle, signe de son admiration.

—    Je le redis mais c'est super impressionnant ! J'aurai aimé savoir aussi bien dessiner que toi.

Une certaine fierté m'envahit, ravie de voir que mes dessins lui ont plu.

—    Le dessin, ça s'apprend, tu sais ? Je pourrai te donner des cours particuliers, plaisanté-je.

Rowan se frotte la nuque et un rire nerveux lui échappe.

—    C'est vrai que ce serait un bon moyen de passer plus de temps avec toi mais, même si je le voulais, j'ai trop de choses à faire.

FILLING THE CANVASOù les histoires vivent. Découvrez maintenant