Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Vladimir « Hassan, tu veux dire un dernier mot ? »
Mon copain s'est avancé jusqu'au cercueil puis s'est tourné vers nous. Ce n'est pas un jour très joyeux et je sais qu'il aurait voulu faire des funérailles digne de ce nom pour Habib.
Nous sommes que quatre devant ce cercueil. Il y a Hassan, Vladimir, la personne qui fera descendre le cercueil puis moi. On a décidé de l'enterrer au côté de ma mère, ça me rappelle des mauvais souvenirs de voir sa tombe.
Hassan « Tonton, je te dois ma vie. Je ne t'ai pas assez dit merci pour tout ce que tu as fais pour moi, tu m'as toujours couvert et protéger. Quand baba me malmenait, tu étais le seul à prendre soin de moi et tu la encore prouver en te prenant ces balles à ma place, à la place de Maïnaa. Tu as toujours tout fait pour que je ne manque de rien, pour que je ne rentre pas dans ce monde mafieux et j'ai toujours été contre toi mais tu es toujours resté. Je n'ai pas pu te protéger mais j'ai pu réaliser ta dernière volonté, celle d'être enterré à côté de celle que tu aimes. »
Cette dernière phrase a été dévastatrice pour moi, j'ai craqué. Ça me fait mal de voir Hassan triste, au bord des larmes. Ça me fait mal que Habib ne soit plus là et ça me fait mal d'être devant le trou de ma mère, de revivre ça. J'ai donc laissé mes larmes s'échapper.
Hassan « Je t'ai vengé Tonton, j'ai tué baba. J'ai balancé son corps rempli de ciment dans un lac, il n'aura pas d'enterrement, il ne le mérite pas. Je sais que d'en haut tu nous vois, que tu es au côté de Yolanda. Repose-toi, enfin. » il renifle « Vous pouvez baisser le cercueil. »
Nous avons tous jeté une rose sur le cercueil puis on regardait Habib descendre à tout jamais.
Moi « Ça va allez ? Tu vas rester fort? »
Hassan « Il le faut. » il me regarde « Pour notre paix, il reste encore un obstacle. »
Vladimir « Nous pouvons allez chez toi Hassan pour y discuter. Maintenant que la maison est vide et que tu es le chef, les gardes pourront vous protéger le temps qu'on trouve un plan par rapport à Jamal. »
Moi « On te suit. »
Nous avons marché jusqu'à la voiture de Vladimir, je me suis mise derrière à côté d'Hassan. J'ai caressé tendrement sa joue, ce qui lui a provoqué un léger sourire.