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Mon oncle venait de raconter sa version de l'histoire à Maïnaa et je ne l'avais jamais vu pleurer autant

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Mon oncle venait de raconter sa version de l'histoire à Maïnaa et je ne l'avais jamais vu pleurer autant. Ça fait un moment qu'elle voulait la vérité et je penses qu'elle ne s'attendait vraiment pas à ça.

Habib aussi avait les larmes, je penses que contre sa volonté, il considère Maïnaa un peu comme un membre de notre famille. J'veux dire, il l'a un peu vu grandir pendant dix ans même si, comme il l'a dit, il ne l'a pas trop fréquenté.






Maïnaa « Ça me fait mal de me dire que pendant tous les mois où je cherchais la vérité, j'ai vécu avec le tueur de ma mère. Je savais qu'il était mauvais et qu'il n'aimait pas ma mère mais pas au point de la tuer. » elle renifle « De plus, au fond j'espérais vraiment qu'elle soit vivante. Comme nous avons jamais retrouvé le corps j'espérai qu'il y ai un mal entendu.. J'ai perdu ma mère, pour de vrai et ça me tue le cœur. »

Habib « Je sais ce que tu ressens, je suis désolé. J'aurai tout fait pour la sauver si j'avais pu Maïnaa, j'ai même essayé de tuer ton père mais il est bien trop fort et puissant je n'ai jamais pu l'atteindre. Quand Vladimir a su que je voulais tuer Jamal, il m'a contacté pour m'en dissuader en me disant que si je tuais ton père tout retomberai sur toi alors j'ai arrêté directement. Ta mère m'en aurait voulu si il te serait arriver quelques choses, elle t'as toujours mis en sécurité, toujours fait en sorte que ton père ne te touche pas  alors je l'ai laissé en vie. »






Maïnaa se remettait peu à peu de ses émotions pendant le discours de mon oncle. Je me suis enfoncé dans le canapé puis tourné vers elle, la voir comme ça me faisait vraiment mal. Je penses que ce qui la tue encore plus, c'est le fait d'avoir perdu tout espoir sur le fait que sa mère soit encore en vie. 






Moi, prend sa main « Tu es forte Maïnaa, je comprends ta tristesse et je sais que ce n'est pas facile pour toi mais il faut que tu reste forte. Ta mère n'est certes plus là physiquement mais mentalement, elle sera toujours là, elle sera toujours à tes côtés et dans ton cœur. Si tu es la femme que tu es aujourd'hui c'est grâce à elle, elle fait partie de toi alors reste courageuse comme elle te l'a enseigné, bat toi pour ta liberté, c'est ce qu'elle aurait voulu. »





Elle a essuyé ses dernières larmes puis a hoché la tête, elle a mit ses cheveux court derrière ses oreilles et s'est redressé comme pour se donner de la force.





Maïnaa « Tu as raison, je commences à en avoir marre de cette vie et c'est aussi pour cette raison que ma mère est décédé. Elle ne pouvait pas vivre la vie tranquille qu'elle voulait donc elle a fait des choix dangereux et malheureusement, mon père la tuer. Je ne veux pas finir comme ça, c'est quoi le plan ? »

Habib « C'est simple. Maintenant que vous êtes réuni, on va allée dans une autre maison que j'ai loué pas trop loin d'ici mais plus loin que nos maison respective. » il se lève « Kamel viendra ici directement après s'être rendu compte qu'Hassan n'est plus dans la cave alors on tarde pas et on bouge maintenant. »

Maïnaa « Vladimir est au courant de ça ? »

Habib « Bien sûr, c'est lui qui a trouvé la deuxième maison même. On y va, maintenant parce qu'après il faut que je revienne ici. »

Moi « Suis-moi omri. »





Sans poser de question, j'ai suivi Habib tout en étant main dans la main avec ma copine. Habib est monté dans une voiture et moi dans une autre avec Maïnaa, elle était un peu plus en forme que quand je l'avais vu.

Elle a pu manger, boire et dans l'autre maison elle pourra se laver. Vladimir a déposé des vêtements à elle là-bas, j'ai pu le voir rapidement, ça se sent qu'il aime beaucoup Maïnaa et qu'il la considère comme son enfant, vraiment.

Après trente minutes de route, nous étions arrivé dans une maison un peu plus grande que celle d'avant. J'ai aidé Maïnaa à descendre de la voiture, elle était toujours un peu affaibli mais ça ira mieux demain quand elle aura dormi dans un bon lit moelleux.





Habib « Je vais vous ouvrir la porte. »





On l'a suivi et après qu'il ai ouvert, on est rentré dans la maison. Il y avait deux valises avec les vêtements de Maïnaa, on a rit quand elle s'est jeté dessus.





Maïnaa « Vladimir me connaît si bien, j'ai hâte de me changer. »

Moi, souris « Après est-ce que y'avait besoin de deux valises alors qu'on est en cavale ? »

Habib « Sincèrement, je penses pas. » il rit « Bon, je vous laisse profitez, je vais allez réduire en cendre l'autre maison. »

Maïnaa, elle plisse les yeux « Faudra m'expliquer c'est quoi votre délire avec le feu. »

Habib, il sourit « C'est le moyen le plus facile d'enlever des preuves... Bon, j'arrive les enfants. »





Habib est parti et j'ai aidé Maïnaa à emmener ses valises dans une des chambres. J'ai ensuite posé mon sac de sport rempli d'habit et je me suis posé dans le lit.





Maïnaa « Ton père et mon père collabore ensemble, Habib et Vladimir aussi.. Ça devient n'importe quoi. »

Moi, souris « Au fond, on est plus des alliés que des ennemis. »

Maïnaa « Ça, tu l'as dis. » elle me rejoint sur le lit « Ça aurait été trop beau si on avait été alliés hm, mais fallait que ce soit plus compliqué que ça. »

Moi « C'est ce qui rendra notre histoire encore plus belle Maïnaa, aujourd'hui c'est compliqué mais demain, quand on regardera notre passé on sera content d'avoir vécu ça et de s'en être sorti. »

Maïnaa, se couche sur le lit « J'ai hâte que tout ça se termine.. »





Je me suis mis à côté d'elle et j'ai pris sa mâchoire entre mes mains pour qu'elle me regarde, j'ai embrassé tendrement ses lèvres puis j'ai connecté mes yeux au sien.






Moi « J'avais peur qu'il te soit arrivé quelque chose.. »

Maïnaa « J'avais peur aussi mais il faut croire qu'on est invincible. » elle sourit






J'ai souris et j'ai regardé attentivement son visage qui avait quelques marques en train de cicatriser, son père a vraiment dû la frapper fort. Je le tuerai a main nu ce fils de pute.





Moi « Après avoir appris tout ça, t'envisage de faire quoi? »

Maïnaa « Déjà, je vais égalisé mes cheveux. » elle rit « Puis quand on en aura l'occasion j'irai tué mon père, de base, je n'aurai jamais eu les couilles de le faire mais après ce que je viens d'apprendre il mérite qu'une seule chose : c'est de mourir. »

Grâce à tes yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant