22| Jaxwell

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Ma crosse a la main, je patine sur la glace en dictant des ordres à mes coéquipiers, nous avons des matchs important qui arrivent, à commencer par ce week-end, alors nous nous entrainons plusieurs fois par jour, tôt le matin, le midi et chaque soir nous allons à la salle. Nous avons des cours aménagé, donc nous n'avons pas de pression vis-à vis de notre scolarité. Tous les regards sont braqué sur nous, la plus part d'entre nous finirons pro, des recruteurs nous approchent depuis notre première année et les élèves ainsi que de simple fan de hockey nous observent attentivement. J'ai l'habitude et ça ne me fait plus rien, mais ce n'est pas le cas de mes coéquipiers qui pour certain se mettent une pression monstrueuse, et ces mêmes personnes vivent très mal les critiques lorsque nous perdons un match. 

  – Allez, Easton, essaye d'aller plus vite, arrête d'être distrait, et Eliott, pose-moi ce téléphone ! dis-je en regardant mes deux meilleurs amis.

Aucun n'écoute mes paroles, ils se foutent royalement de moi, comme pendant tous les entrainements, ils sont sérieux et me prêtent attention seulement pendant les matchs.

  – J'ai complétement oublié, je devais manger avec Emery, mais j'ai la flemme d'y aller, dit Eliott alors que je le rejoins.

Je retire mon casque et je le dévisage, cette fois, elle s'est vraiment fait mettre un faux plan par un hockeyeur. Nous terminons l'entrainement, et rejoignons les vestiaires. Je les écoutes tous parler en rassemblant mes affaires pour prendre ma douche, dans la cabine à côté de la mienne, Easton parle de la fille qui lui plait, je n'ai pas retenu son prénom, mais il ne cesse de l'évoquer a tout vas.

  – Je devrais demander de l'aide à Emery.

  – Laisse ma sœur en dehors de tes histoires de cœur.

  – Avant d'être ta sœur, c'est ma meilleure amie, et une meilleure amie, ça aide ses amis amoureux.

Tout le monde se tait, et seul le bruit de l'eau qui coulent résonne. Il vient de dire qu'il était amoureux, il est complétement malade. Il n'est pas amoureux, l'amour n'existe pas.

  – Arrête de raconter des conneries Easton, tu n'aimes personne, dis-je en levant les yeux au ciel.

  – Qu'est-ce que tu en sais Jaxwell ? Tu n'as jamais aimé qui que ce soit, et ce n'est pas ton cœur qui bat à tout rompre dans ta poitrine quand je la vois. Plus que ça, une musique raisonne dans mes oreilles quand je la vois, c'est un signe du destin, Until i found you.

Et il commence à chanter comme un idiot, les gars éclatent de rire, et je fais de même en terminant de me doucher et filant récupère mes affaires dans mon casier.

Easton m'a dit que je n'ai jamais aimé qui que ce soit, et il a raison, parce que ça n'existe tout simplement pas. Si l'amour existait réellement, je n'aurais pas eu l'enfance que j'ai vécu. La femme qui m'a mis au monde n'aurait pas abandonné mon père prêt à tout pour elle, quelques mois après ma naissance pour tomber enceinte d'un autre et avoir une autre famille.

Qu'il ne perde pas son temps avec l'amour, parce que même s'il pense aimer, c'est faux, c'est de l'attachement plus ou moins long, ça ne durera jamais, ça finira forcément par s'arrêter.

La preuve, c'est ma mère, on parle beaucoup des hommes quittant leur femme et leur enfant pour refaire leur vie, mais, certaine femme le font également. Elle a quitté mon père, a refait sa vie avec un autre homme, elle a donné naissance à Victoria, puis quelques années après, elle est encore parti.

Je me suis toujours juré que jamais, je ne fréquenterai quelqu'un, toute les filles qui m'approchent le savent, je ne pense qu'à ma carrière, mon avenir et mes amis.

Blackwolves: Bad romanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant