~𝟹𝟻~

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~𝟹𝟻~


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On arrive chez moi. Fateh se gare :








ꪑꪮỉ : pourquoi on est chez moi ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : quoi ? Tu veux qu'on aille chez moi ?

ꪑꪮỉ : ba non, maintenant qu'on est là

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : alors, tais-toi

ꪑꪮỉ : ...

ꪑꪮỉ : et ma voiture ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : elle est où ta voiture ?

ꪑꪮỉ : ba là où tu m'as demandé de te rejoindre.

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : t'es sérieuse ?

ꪑꪮỉ : quoi ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : c'est maintenant que tu me le dis ??

ꪑꪮỉ : ...

ꪑꪮỉ : arrête de me mettre la pression, tu me grondes, pourquoi ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : depuis tout à l'heure, tu parles, t'as eu toute la route pour me le dire, mais c'est maintenant que tu le fais ?

ꪑꪮỉ : oui...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : *souffle,* tant pis, t'attends demain, ça t'apprendra, la prochaine fois, tu ne l'oublieras pas

ꪑꪮỉ : parle doucement, et comment ça demain ? Je vais au travail à pied ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ça te pose un problème ?

ꪑꪮỉ : oui, j'ai quatre roues...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : je te dépose demain si tu veux

ꪑꪮỉ : matin ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : tu travail du soir ?

ꪑꪮỉ : non






Je le regarde, en même temps, j'essaie de contenir mon sourire, mais c'est dur. Il est déjà au sommet de ce qu'il peut accepter.

Il me lance un regard et sort de la voiture :









𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : quand t'aura fini tes conneries, tu m'appelles

ꪑꪮỉ : hum hum









Il ferme la porte de la voiture derrière lui. Je sors aussi de la voiture.

Je rejoins Fateh en sautillant de gauche à droite, calculez-moi pas. Je suis dans ma baecation. Je suis dans un mood que j'aime.

J'ouvre la porte de mon entrée :








𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : qu'est-ce t'as, t'es agitée ?

ꪑꪮỉ : rien, trace ta route







Je rentre dans le hall, Fateh me suit, je m'arrête devant le grand miroir du hall. J'ai commencé à danser autour de lui comme du n'importeeeeeeeee quoi. Fateh il m'a regardé dix secondes max, il n'en pouvait plus, il est parti en silence.

Alors que je venais de commencer ma prestation. Je l'ai regardé partir dévaster, c'était pour lui tout ça.

Dès que j'entends le bruit de l'ascenseur, je m'arrête dans ma bêtise et je le rejoins. Ce clochard a attendu que je sois devant lui pour que les portes se ferment devant moi.

𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant