𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »

~𝟹𝟸~

(Partie 🎁 même si je suis en vacances 😂)

~32~

ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ

Je le regarde partir. Mon Uber arrive quelques minutes après. Je monte dedans et je rentre chez moi. Sous gros silence. Face à moi-même, mes pensées et mes actes.

Flemme.

Même la remise en question, elle est fatiguée.

J'aime tout de lui, chaque parcelle de lui, chacune d'entre elles. La façon qu'il a de me parler et de prendre soin de moi-même quand il refuse de le faire. Ces deux personnes en lui, l'ordure et celui qu'il est avec moi.

Il me reste peu de solution aujourd'hui.

Cette zone, il va falloir la traverser, on n'a pas le choix. L'idée, c'est de se boucher le nez et de prier pour qu'il n'y ait pas de bouchon en route, histoire d'arriver à destination le plus vite possible. Ce n'est pas d'y faire du camping.

Le problème, la seule chose qui me retient, c'est toujours la même chose : « Fais attention, ne te blesse pas et abstiens-toi d'agir imprudemment ».

Je n'ai pas envie d'être blessé. Aucune envie. Zéro. Je ne peux pas, je n'accepte pas et mon cœur reste fermé à double tour.

Je ne veux pas prendre le risque de l'être, supplément avec lui.

Je répète la même chose, mais je vous jure que ça me travaille trop.

Et puis cette fameuse question : « Tu m'aimes ? ». C'est la question que je brule d'envie de lui demander. Je suis curieuse de savoir sa réponse, mais je n'ai pas envie de l'entendre. Quoi qu'il dise, je ne le croirais pas de toute façon. Et moi, je ne répondrai que par des mensonges.

Pourtant, ça me rend « heureuse » quand il s'énerve à cause de moi. Ne posez pas de questions.

C'est plus possible de nier.

Je suis amoureuse de lui.

Je suis amoureuse de lui et il y a tellement de choses que je voudrais savoir sur lui et en même temps, je ne veux pas savoir. Si je ne le crois pas, alors c'est tout. Je prends ou je laisse ce qu'il dit, mais pas la peine d'investiguer sa déclaration.

On a déjà dépassé les limites qu'on avait mises en place.

J'avoue que j'avais peur qu'il me rejette, j'avais l'impression que l'attirance n'était pas réciproque. Maintenant, je sais.

Il a aussi raison sur un point, je suis sans courage et je ne fais que repousser ce que je dois lui dire.

J'étais terrifiée.

J'ai cette peur qui pend au-dessus de ma tête, cette peur d'être blessé. C'est un mal-être profond.

Je dois faire un travail sur moi-même si je veux avancer, mais je n'en ai pas l'envie.

Fateh lit à travers moi et à travers chacune de mes paroles. Ce qui est chiant avec les questions qu'il a soulevées, c'est ce que je pense désormais.

Devrait-il vraiment me parler de ça ? Maintenant, je suis curieuse de savoir comment ça se passera... moi et lui, je me mets à nourrir aussi des attentes.

Pourtant, je mettais dit que j'allais reprendre mes esprits et de ne plus laisser mon cœur et mes yeux se perdre sur lui. Mais plus j'essaie de me débattre et de me raisonner, plus il m'est difficile de me détourner de lui.