Easy Girl

CHAPITRE 18

TW: Certaines scènes à caractère violents
ou sexuel pourraient heurter votre sensibilité. Bonne lecture <3

« Même nos plus grand fantasme ont
une limite»

-IAGO-

Je la regarde. Juste elle. Elle est exactement comme j'aime. Elle été belle avec une douceur naturelle qui émanait de son visage, accentuée par ses longs cheveux qui effleuraient ses épaules. Mon regard glisse sur elle, détaillant chaque courbe, et plus bas... Ses cuisses.

Bordel, j'en veux plus. Beaucoup plus...

Mon esprit s'embrase, se focalise sur une seule et unique pensée : quand est-ce que je pourrais enfin la sauter ? Cette attente me rend fou. La voir en sous-vêtements me plaît bien plus que ce que je sous-entend.

Pendant que mon esprit vagabonde, son père parle. Je devrais écouter, mais je n'en ai rien à foutre. Un mot me ramène pourtant à la réalité : Vermillion's Jack. C'est donc ça le nom de son club ? Intéressant. Il est hors de question que je rate une de ses performances maintenant que je l'ai vue une fois ! Mais j'irai en tant que stalker et non en tant que Iago Verazza.

Jude est là bien entendu. Toujours là. Mais honnêtement elle pourrait disparaître et ça ne changerait rien, j'étais ailleurs afin de ne plus la faire apparaître. Mon corps réagit tout seul et mon désir monte. Je lutte pour suivre la conversation, mais en réalité, je suis juste en train de bander comme un con en la regardant.

Jude finit par exploser :

«- Putain, mais Iag, tu vas pas bander sur elle quand même ?! Surtout pas pendant qu'elle se fait viol ?!»

Je tourne lentement la tête vers elle, un sourire en coin. Pourquoi pas au fond ? J'ai bien le droit de profiter du spectacle. Après j'ai toujours étais un peu malsain... Et puis, au fond, je veux sa mort, alors la voir dans une position de faiblesse ne m'affecte pas. Non ?

«- Et pourquoi pas, hein ? Elle sera bientôt morte. Autant voir ce que ça fait de bander sur sa victime»

Le silence s'installe. Mon propre cynisme me surprend à peine. Après tout, c'est la vérité.

Son père est un pédophile et un assassin avant d'avoir rejoint un gang de meurtriers. Un monstre sous des airs d'homme respectable. Il pourrait très bien faire de sa propre fille sa cible, il la tuerait sans hésiter si c'est pour de l'argent

Mais personne n'a le droit de la tuer. Personne sauf moi.

Je soupire presque en la voyant commencer à déboutonner son chemisier, mes doigts crispés malgré moi. Ce qui se passe sous mes yeux est immonde. Lourd. J'ai l'impression d'être pris au piège d'une scène que je ne devrais pas voir. Elle est sur le point de se faire violer par son propre père. Cette réalité me donne envie de hurler, de tout faire exploser mais en même temps, mon corps réagit. Une tension malsaine s'installe en moi, incontrôlable. Je suis partagé entre la rage et une excitation que je refuse d'admettre. Je ne tranche pas. Je n'y arrive pas. Tout ce que je sais, c'est que la bosse dans mon pantalon, elle, est bien réelle.

Son soutif en dentelle noire glisse lentement sur sa peau et tombe au sol. Son dos nu se dévoile sous la lumière tamisée de la pièce. Sa poitrine n'était pas grosse, mais suffisamment attirante pour que mon regard s'y attarde un instant de trop. J'ai envie de le faire. Non. J'ai envie d'elle.

Son père lui est assis sur le lit, les bras croisés. Il attendait sûrement qu'elle finisse de se déshabiller, comme si tout était normal. Comme s'il n'était pas en train de commettre l'irréparable. Quel connard...