𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »

~𝟸𝟻~

~𝟸𝟻~

ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ

Après avoir réfléchis longtemps.
Cette fois-ci, j'ai décidé de ne pas rester chez moi pour essayer de comprendre ce qu'il pouvait bien penser et pour quelle raison. Je vais directement aller lui posé la question.

Le lendemain après-midi, j'étais devant sa porte. Il n'y a pas de ralentir ici.

Je suis devant sa porte. Je sonne et je toque... plusieurs fois, comme visiblement votre camarade a des problèmes d'audition. J'ai même fini par me dire qu'il n'était pas là.

Mais il a ouvert la porte avant que je me décide à partir :

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : toi

ꪑꪮỉ : toi

On se regarde :

ꪑꪮỉ : nous ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : t'as demandé la permission à qui avant de venir ?

ꪑꪮỉ : j'ai besoin d'une permission ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡: ouais

ꪑꪮỉ : d'accord

Je le fixe en attendant qu'il me laisse rentrer s'il a fini de parler.

Il prend le temps et me regarde de haut en bas puis il s'en va en laissant la porte ouverte. Je prend ça pour un oui.

Je rentre et ferme la porte derrière moi.
Je le suis et le rejoins dans son grand salon.

Il est installé sur son canapé, téléphone à la main et très concentré dans sa discussion :

ꪑꪮỉ : tu parles au Président ?

Il me lance un regard en vite fait, mais ne me donne pas plus d'attention que ça.

Il ne m'écoute pas, ne m'accorde même pas d'importance et reste concentré sur son portable.

Je m'en fou.
Je ne suis pas en manque d'attention.
Mais je ne suis pas venue là pour regarder le mur non plus.

Je m'assois sur une de ses chaises hautes :

ꪑꪮỉ : et ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

ꪑꪮỉ : et ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...

ꪑꪮỉ : Fateh, j'ai besoin de toute ton attention

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : *il m'ignore*

ꪑꪮỉ : ...

Lui, en fait, faut le choquer pour qu'il m'écoute, j'ai compris :

ꪑꪮỉ : tu m'ignores parce que t'es occupé ou juste parce que je t'ai oublié hier ?

𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : *sourire* tu te donnes trop d'importance

ꪑꪮỉ : d'accord

En attendant, c'est toi qui m'a attendu des heures sous la pluie et pas le contraire.
C'est toi qui m'en donne de l'importance, pas le contraire.