~𝟷𝟾~ᦔ᧒ꫀ᭢ꪖꪉꫀ
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...
ꪑꪮỉ : bref je continue
ꪑꪮỉ : ma deuxième question est : en qui as-tu confiance ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : en personne
ꪑꪮỉ : personne personne ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : personne
ꪑꪮỉ : personne .... alors comment tu fais ? Tu penses que c'est la solution ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ouais, et chaque jour qui passe me prouve que j'ai raison.
ꪑꪮỉ : mais bien sûr
ꪑꪮỉ : mais ça fait quoi de toi ? Si tu n'as confiance en personne, tu te reposes sur qui ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : sur moi-même
ꪑꪮỉ : ...
Une petite voix, venue de loin, très loin dans ma tête, me dit : « Peut-être que tu pourrais faire en sorte que... ... ». Ça m'a traversé l'esprit. Je me suis dit je dit où je dit pas .... Je prends mon courage et je lui dis :
ꪑꪮỉ : si un jour... *il me regarde droit dans les yeux*
Le regard qu'il me lance, ça m'a un peu perturbé. Je sais qu'il a compris là où je voulais en venir :
ꪑꪮỉ : preeeeeeeend du recul.
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : tu raconte tout le temps n'importe quoi
ꪑꪮỉ : prend du recule !!!
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ...
ꪑꪮỉ : je disais, si un jour, on ne sait jamais, on devient amis par je ne sais quel miracle
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : amis ?
ꪑꪮỉ : oui ...
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : est-ce qu'on a besoin d'être amis ?
ꪑꪮỉ : ...
Ça veut dire quoi ça ?
On commence à bien s'entendre, non ? Comment ça, on ne peut pas être amis ? À deux doigts de me vexer.
J'ai fermé mon visage, j'ai plus rien à dire :
ꪑꪮỉ : tu penses qu'il n'y a aucune possibilité d'évolution de notre relation ?
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : pourquoi ça évoluerait ? On se supporte seulement parce qu'on a chacun quelque chose à y gagner, par intérêt
ꪑꪮỉ : ...
ꪑꪮỉ : si tu le dis
Je mets mes derniers sushis dans ma bouche. Je ne mets pas, j'enfonce ça, même si je dois m'étouffer, je vais tout manger.
Il m'a soûlé. Je ne m'attendais à rien, mais je suis quand même déçu. J'aurais dû rester avec les filles plutôt que de rester avec lui. Pour être déçu comme ça.
Je l'ai suivi parce que je me suis dit que ça allait être drôle... Pour ça.
Mais en réalité, ce n'est pas faux ce qu'il dit, on a déjà posé les murs des limites de notre relation, donc je ne dois pas m'attendre à grand chose... mais ça m'énerve quand même. Je pensais peut-être pouvoir devenir sa pote pour qu'il puisse se reposer sur quelqu'un et ne plus être seul, je sais pas.
Mais finalement. C'est peut-être mieux comme ça.
Je me lève :
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : ?
ꪑꪮỉ : j'ai fini, dépose moi.
Je jette mes emballages, récupère mon sac et direction la voiture. En silence.
Je ne vais pas lui faire ce plaisir là :
𝐅𝐚𝐭𝐞𝐡 : t'es vexé ?
Non, mais il m'énerve. Le ton, mi surpris, mi dans l'incompréhension, j'aime pas trop :
ꪑꪮỉ : ça doit être ça ouais
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𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »
Romance« 𝑻𝒖 𝒎'𝒂𝒊𝒎𝒆 ? » je serais curieuse de sa réponse mais je n'ai pas envie de l'entendre. Quoi qu'il dise, je ne le croirais pas. Et moi je ne répondrais que par des mensonges.