𝑻/𝒑 𝑫𝒂𝒏𝒔 𝑴𝑯𝑨

• Chapitre 3 •

Salut les petits loups ! Aujourd'hui, c'est une journée à UA. Ou plutôt... une journée à moi, Tépé, vu que je vais tout déchirer dans cette école. J'étais genre super motivée à me lever ce matin, mais vous savez, se réveiller à 6h30, c'est un peu... pas du tout mon style. Genre, l'école devrait commencer à midi, non ?

Bref, j'ai pris mes céréales, j'ai vu que le lait était périmé, mais t'inquiète, je suis une guerrière, donc j'ai mangé avec de l'eau. Ça a un goût bizarre, mais c'est pas grave, je suis une survivante. 💪

Bon, je me traîne jusqu'à UA, et là, je me retrouve devant les portes. Vous savez ce que ça fait d'être à UA ? C'est un peu comme si t'entrais dans un film, mais genre un film où tout le monde te déteste parce que tu fais des blagues pourries.

En arrivant, je croise Bakugo et Shoto, qui discutent tranquillement. Enfin, tranquillement... si tu appelles ça "discuter", genre Bakugo qui menace Shoto de lui exploser la tête. C'est leur manière de dire bonjour, j'imagine.

"Wsh, ça va, les gars ?" Je les salues en sautillant comme si j'avais pris un shot de café en trop.

"Tépé... encore en pyjama ? Sérieusement ?" Il fronce les sourcils. Je suis peut-être un peu décalée, mais je m'en fous royalement.

"Ah tiens, l'ado qui peut pas vivre sans pyjama, bienvenue dans le monde des adultes !" me lance Bakugo. Ok, ouais, il est vraiment charmant ce mec.

"Tu veux un café ? Parce que si tu veux une explosion gratuite, c'est toi qui vois", lui répond Shoto, complètement blasé comme d'habitude.

"Je vais juste... ignorer votre conversation de psychopathe, ok ?" Je les laisse se lancer dans leur espèce de battle verbale, qui consiste principalement à voir qui est le plus chaud bouillant et qui peut lancer les insultes les plus créatives.

Je me dirige vers la salle des secondes A, où je vais probablement devoir supporter des heures de cours ennuyeux. J'entre, et m'assois.

Le prof Aizawa entre dans la salle avec son air habituel de "J'ai pas dormi de la nuit". D'ailleurs, est-ce qu'il dort un jour ? Il me semble qu'il vit sur de l'adrénaline pure et de la caféine. Il nous lance un regard assassin, mais... bah, je suis trop cool pour m'en soucier.

"Bon, aujourd'hui, vous allez... vous faire un test de force. Évitez de tout casser." Il dit ça comme si ça n'était pas possible, mais nous, on sait tous que dans cette salle, tout est possible.

D'ailleurs, une fois le test commencé, tout part en cacahuète. Bakugo explose littéralement un mur (comme d'habitude), Shoto balance une flamme géante (bref, rien de neuf), et moi... bah, j'essaie de comprendre comment éviter que Mineta ne fasse une démonstration de "super-héros" en transformant sa propre douleur en spectacle. Quelle vie.

Pour ma part, je fais semblant d'utiliser mon soi-disant "alter", juste histoire de ne pas trop attirer l'attention.

"Je vais lire dans vos pensées," je dis avec un grand sourire. Bah, c'est pas comme si c'était vrai, hein. C'est juste une bonne excuse pour me faire remarquer.

Tout le monde me regarde, curieux.

"Mineta, je sais que tu penses à Momo... mais, franchement, elle t'ignore, mec." Tout le monde éclate de rire, et là, je sais que j'ai marqué des points.

"Mais comment t'as fait pour être admise ici ?" Bakugo me lance un regard suspicieux. Il doit se demander comment une personne aussi... originale que moi a pu réussir ce fameux examen.

"T'inquiète, c'est juste le destin," je réponds avec un clin d'œil, essayant de garder mon calme.

La journée continue avec des cours super palpitants, genre "savoir comment ne pas exploser une partie du lycée" (c'est un sujet que j'adore, vraiment). Et puis, vient l'heure du déjeuner. L'ambiance dans la cantine est plutôt animée.

Je me sers une assiette de pâtes... un peu suspectes, mais bon, je vais pas me laisser impressionner. C'est moi qui décides de mon déjeuner, ok ?

"Alors, c'est quoi ce truc ?" Bakugo me lance, observant mon assiette avec un regard qui pourrait faire fondre du métal. "On dirait une expérience scientifique ratée."

"Tu veux goûter ? C'est du haut de gamme ! J'appelle ça 'Pâtes à la survie'." Je lui souris avec un air innocent. "C'est pas trop mal... enfin, si tu mets de côté le fait que ça ressemble à un truc qui a explosé dans un micro-ondes."

Bakugo se détourne rapidement. "Non merci, je tiens à ma dignité."

Shoto, lui, reste là, comme une statue, avec son café glacé. Il n'a même pas l'air d'avoir faim. Mais je ne peux pas m'en empêcher.

"Alors, Shoto, t'as pas faim ?"

"Je préfère ne pas manger ici." Shoto répond d'un ton sec, comme s'il était sur le point de commencer une méditation en pleine cantine.

"Vraiment ? Parce que moi, je me régale avec des pâtes dont l'origine est mystérieuse."

À suivre...