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Nessaymm






N E S S Y A.










Je m'habillais avec ce que je trouvais devant moi, je m'habillais très rapidement en m'en fichant de ce que je portais afin de partir vite avec Issam.

Son oncle était à ça de ce suicider ce soir même.. comment j'ai pu hésiter sur ce sujet ?

Il ne mentirait pas sur un sujet aussi grave, lui même le disait.

J'étais vêtue d'un jogging gris large avec un pull large gris, j'avais pris mon sac en mettant mon téléphone dedans et bien sûr, sans oublier d'envoyer au cas où ma localisation à Quentin même si il dormait.

J'ouvrais la porte très doucement, je me sentais super honteuse de ne pas prévenir Quentin que je pars alors que c'était son appartement..

En sortant, Issam était devant moi.

Ses yeux étaient très rouges, on voyait très bien qu'il avait consommé énormément de cigarettes, ce n'était pas des larmes qui avait coulé c'était voyant de loin.

Je referme la porte derrière moi assez doucement en stressant.

Issam était l'homme qui me fait le plus peur, il m'a clairement fait deux traumas en seulement quelques mois alors que je venais d'arriver.. quel sera les prochains mois ?

Il y avait un silence entre nous. Je le regardais à peine et je descendais les escaliers avec lui.

J'avais froid, j'étais sans manteau et je m'étais dépêché pour sortir.

Issam : Eh ?

Sa voix m'a fait sursauter, je me retourne vers lui sans le regarder.

Issam : Regarde moi dans les yeux quand je te parle.

Je n'aimais pas le fait qu'il me donne des ordres, mais j'avais si peur de lui.

Je le regarde dans les yeux mais je n'arrive pas à le regarder plus de deux secondes, alors je détourne le regard.

Issam : Regarde moi, j'ai l'impression de t'avoir violer tellement t'as peur. Arrête d'être une peureuse, t'avancera pas dans ta vie.

Moi : Arrête de sortir le mot « violer » je trouve que tu le banalises beaucoup..

J'étais contre ça, mais ça ne lui a pas plu.

Issam : Va te faire enculer Nessya, moi j'banalise le viole ?! T'sais pas le dinguerie que tu viens de dire w'Allah, je me demande tellement pourquoi j'ai pas pu te tirer dessus hier..

Il s'approche de moi en me poussant vers sa voiture.

Issam : J't'emmène voir mon oncle, et après fin de l'histoire. Le seule moment où j'te parlerais c'est pour mon oncle, si il a envie que tu viennes.

On aurait dit que je l'avais blessé, mais j'avais raison. Depuis que je le connais il banalise beaucoup le mot « violer ».

Nessya : Le bonheur entre nous Où les histoires vivent. Découvrez maintenant