Aujourd'hui à Londres.
La peur envahissait mon corps, celui qui m'avait kidnappé se trouvait maintenant face à moi.
Ses yeux noirs ne me lâchaient pas.
J'étais par terre sur ce sol froid comme si j'étais un vilain déchet sans aucune importance.
La p...
« Aux empreintes de leurs mains sur mon corps qu'aucune douche n'a jamais pu effacer. » Bella Liarf
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NDA
Bienvenue dans cette réécriture de Kalisten. Une version plus douce, plus déchirante, plus aboutie. Celle-ci, je la voulais plus intime et moins brutale. Je voulais que les personnages soient brisés, oui, mais autrement, sans que la violence soit la seule réponse. Je veux que Kalisten vous fasse pleurer, rire, rêver. Bienvenue dans mon univers. Bienvenue dans ma première dark romance.
Faut-il tout relire ? Oui. Je ne vous confie que le tome 1 et je vous le promets : plus rien n'est comme avant. Tout a changé.
Attrapez une tasse de thé, enroulez-vous dans une couverture. Ce qui vous attend n'est pas qu'une histoire... c'est un vertige.
PROLOGUE I
Deux âmes perdues, ne cherchant qu'un peu de bonheur, finissent par se retrouver. Lorsque deux êtres brisés s'attachent l'un à l'autre, ne risquent-ils pas d'anéantir tout sur leur passage ? La vie n'était qu'une suite de tragédies, un enchaînement ininterrompu de chagrins tissés dans l'obscurité. Leur monde n'avait jamais été fait pour la lumière. La fatalité de celui-ci était inévitable. Le garçon que les chambres noires avaient abîmé devenait de plus en plus monstrueux.
— Il n'y a aucun miracle pour les gens comme nous.
Il avait prononcé ces mots alors qu'il n'était encore qu'un enfant, avec cette certitude glaciale qui ne devrait jamais appartenir à un être si jeune.
Et puis, il y avait elle.
La fille des chambres rouges, celle que l'on brisait un peu plus à chacun de ses réveils. Elle ne voulait pourtant qu'une seule chose : un peu d'amour, un peu de douceur.
— J'aimerais mourir... J'aimerais mourir pour que tout cela s'arrête.
— J'aimerais mourir, parce que tout ici est bien trop dur.
Elle murmurait ces mots dans l'obscurité, alors qu'on venait de lui arracher son innocence.
— Je te promets, Lara... Je te promets que je te protégerai de tous ceux qui voudront te blesser.
Sa voix tremblait d'un serment qu'il croyait sincère. Il la regardait comme si elle était la seule chose précieuse dans un monde en ruines. Il tombait pour elle, sans savoir qu'il l'entraînerait avec lui dans sa chute.
Elle lui sourit tristement.
— Tu me protégeras très bien... mais qui me protégera de toi, Kalisten Sideris Länder ?
Elle le fixait comme son père l'avait fait avant elle. Comme tous les autres l'avaient fait. Comme on regarde un monstre dont on ne sait s'il finira par vous dévorer. Oui un monstre..
Parce qu'au fond... n'en était-il pas un ?
❁
PROLOGUE II
Le bruit de mes chaînes résonnait dans le couloir, un écho funèbre qui s'étirait à l'infini. Mon corps maigre, couvert d'ecchymoses et de plaies mal cicatrisées, n'impressionnait plus personne. J'étais un spectre, une ombre à peine vivante. Aujourd'hui, j'allais revoir la lumière... mais que m'apporterait-elle, sinon un bref rappel de ce que je ne connaîtrais jamais ?
— Alors, fiston, comment c'était cette fois ? Qu'as-tu appris ?
Sa voix était presque chaleureuse, un simulacre de tendresse qui ne trompait personne. Je soupirai, un souffle fragile, à peine audible. Même parler était devenu une épreuve. J'étais en sous-nutrition, un pantin brisé qui tanguait à la frontière de la folie.
Mais tout cela était nécessaire. On me l'avait répété encore et encore. Parce que j'allais reprendre le réseau. Parce qu'un Länder ne devait pas connaître la pitié. Parce que je n'étais pas censé avoir un cœur.
— La vengeance est nécessaire, l'amour est une perte de temps, et le bonheur n'est pas une finalité, articulai-je d'une voix rauque, répétant mécaniquement ce qu'on m'avait inculqué depuis l'enfance.
Il détacha mes chaînes, lentement, comme s'il me libérait d'un poids dont je ne pouvais pourtant plus me défaire. Puis il posa une main sur mon épaule. Ce contact me fit frissonner, mais pas de peur. Juste d'un vide trop profond pour être comblé.
— Pourquoi es-tu né ?
Cette question me hantait depuis toujours. Mais ici, ils m'avaient donné une réponse. La seule réponse possible.
— Je suis né pour servir, pour tuer et pour mourir, murmurai-je, la gorge nouée.
Autour de moi, plusieurs personnes m'observaient en silence. Leurs yeux brillaient d'une peur sourde, d'une fascination morbide. Ils étaient terrifiés. Non par mes blessures, non par ma souffrance, mais par ma froideur. Par ma voix trop calme. Par cette façon absurde que j'avais de me tenir droit, alors que je n'étais plus qu'un être brisé.
— Qui penses-tu être ?
Mon dos saignait encore, des gouttes brûlantes roulant sur ma peau comme une pluie acide. La douleur n'était plus qu'un murmure familier, un compagnon d'infortune dont je ne me souvenais même plus comment me passer.
— Je suis Kalisten Sideris Länder, futur dirigeant du réseau des Länder, soufflai-je, comme une prière funeste.
❁
KALISTEN LÄNDER
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LARA LIARF
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