Monster : Call them Army

Chapitre 13 : 50 jours

Alan était encore en train de travailler. Depuis qu'il avait tué Mali, le médecin n'avait pas arrêté. Il manquait de nourriture et de sommeil mais il ne voulait pas arrêter, pas tant qu'il n'aurait pas trouvé de vaccin. Il était sur la bonne voie. Il avait trouvé les notes de Mali dans ses tiroirs et avait pu trouver une piste de comment créer un sérum pour aider les blessés. Ayant les ingrédients et les substances qu'elle avait utilisé, il pouvait tenter des mixs qui allaient faire l'opposé.

Plusieurs Loups s'étaient proposés comme volontaires pour des tests. Pour savoir si le vaccin fonctionnait, Alan devait l'essayer. D'autre c'était même proposé sans même ce l'être fait demander. Quelques-uns étaient morts plus rapidement à cause du vaccin, mais la plupart n'avait eu aucun changement, faisant travailler Alan encore plus fort. La plupart des volontaires était beaucoup plus mal en point qu'Alya, contrairement à ce qu'on pouvait croire.

Ils s'étaient fait planter une seringue dans un endroit qui ne pouvait pas être amputer, comme la brune, mais en plus, c'était dans des artères importantes et/ou prêt du cœur. Les arrêts cardiaques étaient plus fréquents tout comme les convulsions. Si depuis qu'elle était tombée Alya n'avait eu que quatres crise cardiaque, ce qui était déjà beaucoup, les autres en avait eu le double. Sans parler des convulsions... Il était donc important de trouver un antidote le plus rapidement possible.

Certes, tout le monde dans les labos travaillait là-dessus, mais Alan se tuait à le faire. D'une certaine façon, c'était compréhensible. Il voulait sauver Alya à tout pris, et tous les autres. Et s'il pouvait éviter d'autres amputations, il le ferait. Les seule fois qu'il était sorti du labos c'était pour faire ces dernières. Il avait montré à Logan, Cath et Max comment faire, que ça soit au niveau des jambes ou des bras. Malheureusement, c'était arrivé trois fois en un peu plus d'une semaine que les trois soit sur une amputation au même moment. Alan avait dû intervenir pour une de plus. Certes, les Loups étaient toujours en vie, mais estropier. Avec une jambe ou un bras manquant, difficile d'aller sur le terrain ou d'aider d'une quelconque façon.

Avec des dizaines de papier autour de lui, des cernes sous les yeux et la fatigue plus que présente, Alan tentait un autre sérum. Il espérait que celui-là serait le bon. Il commençait à manquer de temps. Si Alya faisait un arrêt cardiaque de plus, c'était terminé. Elle n'allait pas se réveiller. Si c'était le cas, ça serait après un bon moment privé d'oxygène au cerveau, donc elle aurait des déficiences. Le médecin n'allait pas arrêter. Il avait presque fini, après il allait le tester et si ça fonctionnait, direction Alya. Il avait avertie Kyle qui était passé avant d'aller voir la blessé.

Le brun était assis à côté de Alya. Il était seul avec elle. Il avait pris le relais pour permettre à Tiffany d'aller dormir. La blonde n'était pratiquement pas sortie de la pièce depuis que sa copine y était. Elle s'inquiétait et voulait être là pour n'importe quoi qui pouvait se passer, qu'elle aille mieux ou qu'elle meurt. Kyle regardait Alya avec inquiétude, comme tout le monde qui la regardait.

Kelly venait souvent la voir et restait quelques heures, Alec faisait régulièrement aller retour entre son emploi du temps et Alya, lui demandant comment elle allait et lui disant que tout allait bien aller. Alan s'inquiétait visiblement vu le nombre d'heures qu'il passait dans les labos, et Carl... Carl essayait de ne pas le laisser paraître mais c'était dur. Il perdait tellement de gens, Walker qui était mort, puis maintenant Alya, la seule personne universellement aimée dans cet endroit, était près du même sort. Carl le laissait beaucoup plus paraître lorsqu'il était seul avec son amant.

Ils se voyaient souvent le soir et le matin, mais dans la journée les deux étaient occupés. C'était pratiquement la première chose que le chef demandait à Kyle lorsqu'il entrait dans leur chambre : Comment va Alya ? C'était l'ancien soldat qui se sentait le plus mal par contre.