Chapitre un.

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Le jeune homme était allongé sur son lit, à cette heure ci il aurait du se trouver en Normandie, son endroit préféré pour les vacances. Il ferma les yeux et s'imagina, courant dans les dunes, bronzant sur la plage vide. Très vite il les rouvrit et revint à la réalité. Il n'était pas en Normandie et ne le serait pas avant plusieurs jours. En effet son arrière grand mère venait de décédée si bien qu'il était partit précipitamment hier du centre de la France avec sa famille, pour se rendre ici, en Bretagne, chez son grand père. Cela ne faisait même pas un jour qu'il baignait dans les préparatifs de l'enterrement et pourtant, tout cela le lassait au plus haut point. Ne sachant que faire, il alluma son ordinateur et s'appliqua à écrire son journal de bord. De nos jours l'internet est partout, si bien que Louis préférait écrire ses ressentiments dans cet appareil. Il n'écrit que quelques lignes puis ferma son ordinateur. Il regarda le ciel gris désespérément. Les oncles et tantes de sa mère ne devraient pas tarder à arriver, et il ne mourrait pas d'envie de les voir. La maison de son grand père était pourtant grande et très bien située. En effet, au bout de la rue se trouvait une petite crique tranquille entourée de rochers, idéal pour l'escalade. Seulement le garçon préférait pratiquer cela avec sa petite sœur et il venait de se disputer violemment avec elle. Il n'avait donc aucune envie de la rejoindre. Il soupira, les activités possibles pour un garçon de dix neuf ans ne se bousculaient pas à la porte. Il sifflota l'air de la musique qu'il écoutait d'une oreille distraite. La porte de sa chambre s'ouvrit et un jeune homme au cheveux bouclé entra. Louis afficha immédiatement un sourire des plus sincère tout en détaillant son meilleur ami des yeux, il n'oublia aucune partit de son corps. Il avait emmener Harry avec lui pour lui faire découvrir son coin de paradis, la Normandie. Il fut donc contraint à l'emmener ici, en Bretagne, pour l'enterrement. Le mécheux soupira bruyamment ce qui eu comme effet de faire rire le bouclé. Celui ci s'assit au bout du lit de Louis, le regardant en souriant.


« Allez Loulou, ce n'est que pour trois jours ! »


Louis grogna. Il pensait à la mise en bière (ndlr : mise du corps dans le cercueil) qui commençait dans seulement une demi heure. En attendant, il décida de partir jouer au foot sur la plage avec le bouclé. Le temps de dénicher un ballon dans le garage et les deux jeunes hommes se mirent en route. La plage était magnifique dans cette fin de journée, malgré les fréquentes bourrasques de vent. Louis inspira une grande bouffée d'air marin quant un ballon heurta sa tête.


« Harry Styles, tu vas me le payer. »


En deux temps trois mouvements les deux garçons se retrouvèrent à courir à qui mieux mieux dans le sable. Trébuchant, pour ne pas dire tombant, dès qu'un trou se présentait sous leur pieds.

En regardant ce tableau de loin, il paraît paradisiaque. Pourtant il ne l'est pas. En effet quelque chose asticote le bouclé. Le fait que l'étrange sentiment qu'il ressent pour le mécheux et qui prend une place considérable dans son petit cœur d'adolescent soit inconnu aux yeux de sa famille. Harry aime les filles et jamais il ne l'a caché à Louis. Du côte du mécheux, les filles sont aussi de mises. Pourtant, voilà maintenant 5 mois qu'ils vivent une idylle sans bas. Leur parents n'étant pas au courant, ils ne laisse rien transparaître même si cela est extrêmement dur. Revenons à leurs activité. Le mécheux regarda sa montre, un sentiment d'anxiété le frappa. Il prit le ballon sous son bras et partit en courant sous le regard étonné du bouclé.


« Magne Harry on est en retard ! »


Harry rit, ramassa ses chaussures et partit également en courant. Arrivé à la maison, Louis eu juste le temps de monté en voiture et d'adresser un petit signe désolé à Harry.

Arrivé là bas, il retrouva quelque membres de sa famille. On les fit patienté quelque minutes puis ils purent entré. Elle était là, allongée dans ce cercueil en bois clair. Elle avait l'air sereine, apaisée. L'air portait une forte odeur de lys, du au bouquet de fleurs pour le cercueil. Personne ne parla, ou presque. Les larmes étaient rares et le seul signe d'une tristesse apparente était les respiration saccadées.

De retour à la maison, le mécheux se précipita dans sa chambre. Très vite le tapotement des touches d'un ordinateur se fit entendre. Harry comprit de suite et attendit que son ami est finit de retranscrire ses émotions avant d'entré dans sa chambre. En ouvrant la porte, c'est un Louis larmoyant qu'il trouva.


« Oh Lou.. »


Harry vérifia derrière lui et rabattit la porte. Il se précipita sur lui et le prit tendrement dans ses bras. Louis leva son visage ruisselant de larmes vers Harry. Il semblait chercher dans ses yeux de quoi le consoler, l'apaiser. Le bouclé comprit et c'est avec délicatesse qu'il prit les joues de son amant dans ses paumes. Il posa alors doucement ses lèvres sur celles du mécheux, qui vint mettre ses bras autour du coup de Harry. Louis ressentit alors comme une bouffée de chaleur dans son ventre, comme si des papillons exécutaient une drôle de danse. Ce sentiment de bonheur intense ne pouvait être procuré par quelqu'un d'autre que Harry, c'était impossible, c'était lui.

La porte s'ouvrit à la volée sur une petite sœur un peu trop curieuse et qui en savait déjà beaucoup trop.


« Je le savais, je le savais ! railla une Louise abordant un sourire triomphant.


-Tait toi Louise, et t'avise pas de répété quoi que ce soit aux parents sinon je te jure que je te fais la peau. »


Devant l'air sévère et inquiet du mécheux, la fillette comprit qu'elle ne devrait pas en piper mot. Elle savait aussi bien que son frère que jamais ô grand jamais la famille de leur mère ne l'accepterais.

Anne, la mère de Louis était une jolie femme qui faisait son âge. Elle était au petits soins pour ses enfants, étant veuve depuis de longues années, elle reportait toute son attention sur eux. Elle imaginait déjà Louis marié avec un joli brin de fille et des petits gamins courant partout. Le mécheux ne voulait pas la décevoir. Mais malheureusement, ou plutôt heureusement pour lui sa mère était au courant depuis bien longtemps, c'est pour cela qu'elle avait accepter avec joie la demande de son fils pour que le fameux Harry vienne en vacances avec eux. Du côté de la famille d'Harry, c'était son père qui les élevait lui et son frère, seul. C'était un homme bourru, sévère, dur, mais il pouvait se montré très généreux, et, lorsque qu'un de ses fils n'allait pas, il était toujours là, comme leur port d'attache. Il les affectionnait énormément mais n'aurais, je pense, pas vu d'un très bon œil la relation des jeunes hommes.

La fillette repartit comme elle était venu, laissant nos deux garçons l'un contre l'autre. Ils s'allongèrent finalement côte à côte sur le dos. Louis prit de sa main droite la gauche du bouclé en prenant soin d'entrelacer leurs doigts. Harry tourna sa tête vers Louis et encore une fois, son ami fut frappé par sa beauté, par cet homme qui lui appartenait depuis désormais de long mois.


« Louis ? murmura Harry.


-Oui ?


-Je t'aime. »

Ces mots pourtant d'une banale simplicité retrouvaient, aux yeux de Louis, tout leurs sens prononcés par celui qu'il chérissait tant.


« Moi aussi Harry. »


Il rapprochait ses lèvres du bouclé quand des pas résonnèrent dans l'escalier. Harry se leva d'un bond et à peine fut il sur son lit que la porte se rouvrit sur la mère de Louis.


« Les garçons, ont passe à table. »


Tout deux se levèrent et suivirent Anne en silence.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 09, 2015 ⏰

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