32. Fête

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Accroché à son bras, Caz m'accompagne jusqu'à la portiére du passager avant de m'ouvrir la porte et de m'inviter à entrer. Je pénètre dans la voiture avant de m'affaler sur le siège. Ses putain de talons vont bien me faire chier, et je viens juste de les mettre. Sincèrement j'espère que ça ne va pas être une de ses soirées de bourges où on sirote une coupe de champagne hors de prix debout, même si pour le champagne, je ne refuserai pas. Casian s'installe lui aussi et ne perd pas de temps pour démarer, il prend comme, instantanément un air sérieux dès qu'on quitte les alentours de la maison. C'est comme si il changeait de personnalité quand on n'est pas seules, et c'est peut-être pour ça que sont comportement dans les boutiques de Malibu avait changé.

Parfois je me demande si il a GPS dans son cerveau, parce que c'est ou il a fait le tour du monde ou il roule à l'aide de ses connaissences en tout cas il utilise aucun moyen pour connaître le chemin. En plus de ça il roule comme un taré, si un jour je meurs à cause de ses conneries. Sachez que je ne veux pas être incinéré si on me brûle je vais vous hanter, sachez-le. Et je vous assure que c'est la pire chose qui peut arriver à un être vivant. Alors si vous voulez pas finir comme les gens dans les films d'horreur méfiez vous.

On ne fait pas beaucoups de trajet je dirais qu'on a roulé pendant cinq minutes mais par contre j'igniore si c'est parce que l'endroit et pas très loin d'ici ou c'est à cause de la vitesse à laquelle Casian roulait. En tout cas on est arrivé sain et sauf, devant nous se trouve une maison si on peut appeler ça comme ça. En tout cas, ça a l'air très luxueux, comme partout où me rammene Caz. L'endroit est entouré de vitres teintées opaque et elles se trouvent au milieu de l'eau, ce qui n'est pas très rassurant si on est un peu trop pompettes. On sort de la voiture et nous nous dirigeons vers la villa. L'angoisse commence à monter quand je remarque quelques personnes sortir de leurs voitures toutes plus chères que l'autre, certains hommes sont accompagnés, d'autres se contentent de leurs propres compagnies. Enfin pour le moment... Oublions pas qu'on parle d'hommes, une espèce qui pourrait dévorer tout ce qui leur passent sous les yeux.

Les femmes sont toutes en robes, qui valent sûrement plus d'un loyer, enfin comme celle que je porte. Les gens se dirigent vers l'entrée, et nous les suivons. J'essaye de paraître parfaitement sereine sur mes talons de quinze centimètres. Mon compagnon me présente son bras que je saisis avant de prononcer nos noms. Donc il avait déjà planifié ma venue, est-ce que ça m'étonne sincèrement ? Je ne répondrai même pas à cette question. On pénètre dans la salle ÉNORME où se trouve des banquettes -je suis sauvé-, mais une grande partie et aménagée de grande table avec de la nourriture, rien de fou mais ça doit couté très cher. On se dirige vers l'une des banquettes en forme de demie-cercle avec une table ronde au milieu, des hommes et une femme s'y trouve déjà. Casian les salue avant de me présenter.

- Voici ma compagne, Aléa.

Un des hommes me regarde en détails s'arrêtant sur ma poitrine sans aucune gêne, il est sérieux on vient de me présenter en tant que petite amie, en tant que personne EN COUPLE et lui il ne se prive dans aucun cas de me regarder comme ça ? Je sens Casian se crisper, il a sûrement remarqué le regard de son collègue sur moi. Il s'assoit avant de m'inviter de faire de même, quand j'arrive à sa hauteur il pose ses mains sur mes hanches.

- Assis toi sur mes genoux. Me dis Casian m'attirant vers lui.

Sa main se trouve sur ma hanche mais ne me touche pas vraiment. Alors je prends sa main et je place son bras sur le bas de mon ventre, ce qui est sûrement une mauvaise idée. Mais il ne retire pas son bras et s'approche davantage de mon oreille avant de me chuchoter :

- Tu prends tes aises mon cœur ? Ça me plaît.

Des fourmillements apparaissent dans mon ventre en particulier la où se trouve son avant bras. Je vais devenir folle, pourquoi mon corps doit être attiré par lui ? Un jeu qui commence à m'intriguer fortement, le jeu auquel je joue peut-être seule.

My enemie bodyguardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant