28. Problème d'embarquement ?

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- On descends.

Je rectifie TU descends tout seul comme un grand.

Désolé mais j'ai pas envie de mourir aujourd'hui.

Casian me regarde constatant que je ne bouge pas il hausse les sourcils.

Ah il pensait vraiment que j'allais sortir ?

Mais qu'il continue d'y croire moi je reste ici.

Le connard sort de la voiture, pour la contourner avant d'ouvrir la portière. Mais il est malade ?

Il se penche vers moi, je me m'enfonce dans le siège à cause de sa proximité. Une partie de moi essaye de me convaincre qu'il n'est pas comme Nico mais l'autre est convaincu que tous les hommes sont les mêmes.

Sauf que Caz ne m'a toujours pas frappé sous prétexte que je ne mérite pas ce qu'il fait pour moi.

Et il ne le fait toujours pas il ne m'a pas bousculé.

Il appuie sur la sangle de sécurité pour l'enlever m'a ceinture.

Mais qu'est ce qu'il fait ?

Mon cerveau a un moment de réflexion qui est un peu trop long car quand je réalise ce qui se passe je me retrouve projeté sur son épaule.

- Eh mais ça va pas ?!

Il ignore ce que je dis et d'avance vers le coffre-fort de la voiture pour prendre un sac.

- Lâche moi espèce de con ! Crié-je tout en tapant sur son dos pour qu'il me lâche.

Comme la fois d'avant il ne répond pas et cette fois-ci il va vers l'intérieur de l'aéroport.

Toujours je finis mal avec lui.

Je vais finir par mourir la cause de ce connard qui pense que je suis un putain de sac à patate qu'on peut transporter quand on veut !

- C'est un kidnapping dépose moi au sol immédiatement !

- Tu refais le coup du kidnapping ?

Toujours quelque chose à dire celui là.

- C'est pas la questions dépose moi putain ! Lui demandé-je pour la énièmes fois.

Je le tape de plus en plus fort mais il bronche pas. C'est impossible, je mets toute ma force.

J'ai envie de pleurer.

On arrive devant un géant en costar qui a un air très sérieux.

- Bonjour monsieur Anderson. Dit le grand homme.

Mais pourquoi il réagit pas ? C'est normal de voir une femme sur le dos maintenant ?

Je vais finir par avoir un torticolis en me retournant tout les deux minutes.

- Bonjour, le jet va s'envoler quand ?

Un jet, excusez-nous monsieur Anderson.

- Dans moins de dix minutes, on vous attendait monsieur.

- Parfait.

NON PAS PARFAIT.

Il pouvait pas rater son vol ?

Je vais finir par penser que la vie me déteste.

Il me sert un peu plus en comprenant que j'ai envie de me casser et on finit par rentrer dans son jet de merde.

Il me dépose doucement sur un des sièges avant de s'asseoir en face de moi.

Je me lève très rapidement avant de courir vers la sortie. Deux hommes se présente devant moi qui au passage font super peur, ce genre d'homme qu'on a pas envie de croiser dans une ruelle quand on est seule.

My enemie bodyguardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant