My enemie bodyguard

27. Voyage

                                                                                      PDV: Aléa

Me réveiller dans ces draps la me font revenir à des années en arrière quand je ne voyais que par lui. Que par celui avec qui je suis entrain de vivre.

Si la Aléa de quinze ans l'aurait su elle aurait crié de joie, mais aujourd'hui c'est mon cœur qui se réchauffe et une partie de celui-ci se sent réconforté.

Je pense que j'ai jamais autant bien dormis que cette nuit, cette chambre m'a tellement manqué en particulier ce lit.

Bon il  faudrait se lever si non je vais finir dans un comas sur ce matelas.

Je m'exécute et sors de cette chambre pour me diriger vers le salon ou est déjà installé Casian. Je
décide bien évidemment de ne pas partir vers lui mais plus tôt de changer de direction vers la cuisine où je trouve madame Chris en trains de rajouter du sucre dans un bol.

- Bonjour Aléa, tu viens m'aider ? Me dit elle en se retournant.

Si elle me pose cette question c'est qu'elle est entrain de préparer un gâteau ou des biscuits, en tout cas du sucré.

- Bien sûr.

Je me lave les mains avant de venir vers elle.

- On fait quoi aujourd'hui ? Lui demandais-je avait

- Des sablés avec du chocolat.

L'une de mes spécialités, en tout cas c'est la chose la plus inratable en pâtisserie je pense. Bon sans compter la cuisson.

Je prends le relais et je mets du beurre à température ambiante dans le sucre et je mélange les récipients pour ensuite rajouter un œuf et de la farine pendant que Chris prépare le plan de travail et ramène les emportes pièces que j'utilise jamais en temps normal car un verre a toujours fait l'affaire.

J'ajoute une pincée de sel avant de pétrir la pâte pour qu'elle soit homogène. La recette la plus rapide pour un rendu incroyable.

Une fois que la pâte a la bonne consistance je mets une couche de farine sur le plan de travail et prends une partie de la pâte de sablé pour la déposer sur la farine. Je l'aplatît avec mon rouleau de cuisine et je prends mon emporte pièce pour l'insérer dans la pâte.

Une fois que je l'ai fait avec toute ma matière je place mes biscuits cru sur la plaque avant de la mettre au four qui a été préchauffé par madame Chris.

Il reste qu'à attendre quinze minutes pour les retirées.

Je me dirige vers l'évier pour faire la vaisselle quand Chris m'interpelle.

- Laisse chérie je vais le faire, tu peux parler à mon fils ? Il n'a pas parlé de la matinée.

Il ne lui a pas parlé ? Il veut sa mort ?

- D'accord. Dis-je en abandonnant le bol que j'allais laver.

Je vais vers le salon ou se trouve ce connard. Arrivé dans la pièce il ne me lâche pas du regard mais ne dis rien. Un silence lourd s'installe dans la pièce et ses yeux essaye comme de me déchiffrer.

Je m'assoie à une petite distance de lui mais je ne dis rien.

Pourquoi j'ai l'impression que rien a changé alors que j'ai su que c'était un tueur ? Peut-être que je l'ai juste rêvé.

Même si je devrais lui faire la gueule je n'arrive pas, pas quand je sais à quel point ça a affecté notre famille qui pour madame Anderson est la plus importante. Aussi importante que l'amour.