| 59 |

4.7K 304 75
                                    

Chris Brown - Came To Do (ft. Akon)

Et c'est demain que nous allons repartir aux États-Unis.

Le lendemain matin, je rangeais ma valise. Malgré qu'on devrait partir le soir, Chris agissait comme si on allait rester en France pour toujours. En gros il rangeait pas ses affaires.

Je suis allée au salon et je l'ai surpris en train de jouer à Fifa avec Yanis. Ils sont devenus trop complices ces deux-là, c'est incroyable.

Moi : Chris il faut que-

Chris : Shut.

Moi : Pardon ?

Chris : J'suis occupé Léna, on parlera après.

Moi : Mais...Yanis !

Yanis : Quoi ?

Moi : Dis à Chris d'arrêter de jouer et d'aller ranger ses affaires.

Yanis : Euh Chris...

Chris : Ouais ?

Yanis : Y'a Léna qui...Et vas-y j'ai oublié ce qu'elle a dit en fait.

C'est hallucinant de voir que y'en a pas un pour rattraper l'autre. Ces mecs sont possédés par leur console.

Alors pour mettre un terme à tout ça, j'ai débranché la console. Ils étaient pas du tout prêts sur le moment.

Yanis : EEEHHH !

Chris : IL S'EST PASSÉ QUOI LÀ ?

Moi : C'était pour votre bien. Désolée.

Après évidemment j'ai pas du tout assumé. Mais le bon côté des choses, c'est qu'ils ont fini par revenir dans le monde réel...

Quelques heures après, on était à l'aéroport avec mes parents et Yanis. Nous allions embarquer dans quelques minutes et c'était le moment de leur dire au revoir.

Papa : Revenez vite en France les tourtereaux !

Chris : Vous inquiétez pas, on va revenir le plus tôt possible.

Yanis : Y'a intérêt. En vrai t'es un bon Chris, excuse de t'avoir mal jugé.

Chris : T'inquiète c'est du passé.

Yanis : Cool ! Et Léna comporte toi bien aux States.

Moi : Et toi va mettre ton insolent de fils dans une école militaire.

Yanis : T'façon c'est ce que je compte faire. Il parle trop mal maintenant.

Maman : C'est à cause de toutes les racailles de ce quartier. Combien de fois vais-je devoir te dire de quitter cette banlieue ?

Yanis : Non c'est mort. Ce quartier c'est ma vie, y'a tous mes acolytes qui y vivent.

Papa : En attendant tes "acolytes" ne sont pas père et n'ont pas d'enfants à gérer.

Yanis : Hum...Tu marques un point.

On leur a dit au revoir et sommés montés dans l'avion. Après dix longues heures de vol, on était enfin de retour aux États-Unis.

Number OneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant