Fifty Shades Of Bug (Parodie)

Chapitre 3

Je suis comme une conne sur le trottoir. Il m'a laissée toute seule. Je vais au parking en courant et chialant. La vie est trop injuste. OUIN !

Puis ma conscience se ramène. Ouais, je parle avec ma conscience comme une gogole. Oh ! Chut ! Tout le monde le fait !

T'es vraiment trop conne ! Tu l'as bien méritée meuf ! me crie ma conscience.

Puis elle fait un salto arrière. C'est pas cool de sa part. Je la haie.

•••

Je rentre chez moi. Géraldine regarde un porno tranquillou. Elle s'est crue où elle ? Ah ! DES SEINS ! DES BITES ! JE SUIS CHOQUÉE !

Je ferme son ordinateur aussitôt. Ça me choque trop.

— Hé mais t'as pleuré ! Ziva c'est trop marrant !

Elle me prend en photo et le poste sur instagram.

— Déjà deux cents j'aime. Britney l'a même retweeté. Tu es connue maintenant.

Elle me sourit comme une conne et je chiale encore.

— Et sinon avec machin ? C'était comment le Champomy ?

— Il était beau.

— Mais toi aussi grognasse !

— Quoi ? Mais non ! Je suis moche moi !

— Bah non ! Tu es un cliché donc tu es forcément belle !

Mais elle avait raison. Je suis belle. Je mets mes lunettes de soleil.

Un bout du plafond se casse la gueule.

Mais je suis belle. Bug est à moi.

•••

Je suis dans mon lit avec mes lunettes de soleil. La vie est belle.

Enfin, non, la vie est moche ! Demain j'ai un examen et j'ai rien révisé. Oh non ! J'ai raté ma vie ! Ouin !

Oh et puis tant pis, je vais le rater. Pas grave, je finirai au trottoir.

•••

Après l'examen, non, je raconte pas comment ça c'est passé. J'ai pas envie de revivre ça !

Alors, je rentre avec Géraldine.

— Hé machin ! T'as un colis ma gueule !

Elle me balance un carton dans la tronche. Ça fait mal. Très mal. 

J'ouvre le carton et trouve des vieux jeux de Monopoly avec une carte défoncé.

«Allez en prison. Ne passez pas par la case départ.»

Wha ! J'adore ce jeu ! C'est sûrement de Bug ! Il est trop intelligent ! Je mouiiiille !

— Ils sont nuls tes Monopoly, dit Géraldine.

— JALOUSE ! Moi j'ai des cadeaux !

Je tire la langue et vais dans ma chambre pour y jouer avec mes peluches.

•••

On s'était retrouvés dans un bar avec Géraldine et Bernard. On picole du Champomy, on sera pétés en moins de deux.

— Wesh les gens ! On se casse à Seattle ! s'exclame Géraldine.

— On s'en fout ! rétorque Bernard.

Ça y est, j'ai trop bu, je dois aller aux chiottes. Fait chier ! Y'a la queue. Je me prends quelqu'un dans la gueule.

— Tu peux pas attendre poufiasse comme tout le monde ?

— Mais euh ! C'est méchant !

Je me mets à chouiner. Et comme j'ai envie de me plaindre. Je téléphone à Bug.

— Pourquoi tu m'as envoyé des Monopoly ?

— Yolo.

Je le vois pas, mais il est beau.

— Ziva ! Tu me fais pitié !

— Je veux savoir où tu es ! Je suis pas content et je n'ai pas de raison de l'être !

— Je suis au bar au coin de la rue Lost Street. C'est le bar avec une enseigne verte.

— Ok. J'arrive tout de suite comme par magie !

Je raccroche. Je sais pas pourquoi. Il est beau même quand il parle.

Je sors dehors et Bernard me suit.

— Hey madame t'es bonne !

— Toi aussi t'es pété ?

— Grave !

Il a un grand sourire de con. Il est moche.

— On s'encule ?

— Ah mais t'es dégueulasse ! Je veux pas entendre ça !

Je mets mes mains sur mes oreilles et j'essaie de l'ignorer.

— Lalalalalalalalala !

Il s'approche de moi. C'est pas net. En plus il est moche.

— Superman est là !

Je me tourne vers lui, c'est Bug ! Wha ! Comme il est beau ! Il tabasse Bernard pour faire genre que c'est le meilleur.

— Je suis beau alors j'ai gagné contre le moche.

Il met ses lunettes de soleil.

— Qui veut un autographe ?

J'aurais voulu dire moi mais je vomis par terre. C'est dégueulasse. Il me prend même pas mes cheveux cet enfoiré, il se regarde dans le miroir.

Une fois que j'ai fini de vomir sur un clodo, je m'évanouis dans les bras de Bug. Oups alors !