My enemie bodyguard

22. Inconnue

On a eu le temps de finir deux dessins animés depuis Raiponce, au passage de finir les chips et quelques bonbons. Ça m'étonne que Caz est pu manger tout ça en ayant un corps d'athlète.

Je mets sur la télé le long court-métrage de « Il était une fois ». Pour qu'on puisse revoir la tête de Giselle qui n'est plus sur le visage de Casian.

J'ai toujours aimé ce court-métrage car il nous prouve que même si la personne qu'on a toujours rêvé de connaît est peut-être pas la bonne personne et que même si le prince charmant se trouve devant vos yeux votre cœur ne va pas forcément le choisir.

Mon portable emmets une sonnerie pour me signaler que quelqu'un essaye de me joindre.
Mon colocataire assis à côté de moi mets le film en arrêt pour que je ne rate pas une partie.

Numéro inconnu.

Qui aurait pu avoir mon numéro ?

Je réponds voulant savoir qui est de l'autre côté de l'appareil.

- Oui, allô ? Commençais-je.

- Ta maman ne t'as pas appris qu'on ne répond pas au inconnu ? Ah oui c'est vrai elle t'a abandonné... surgit la voix que j'aurais aimé ne jamais connaître.

Aïe ça fais mal.

Casian à côté de moi fronce les sourcils et resserre ses poings. Il a certainement entendu.

- Comment t'as eu mon numéro ?

- Tu sais les numéros des putes ça se trouve facilement.

Là c'est trop, il arrive toujours à me blesser même quand il est pas là.

Je raccroche ayant les larmes au yeux.

Il va me hanter jusqu'à la fin.

Je sens des bras de colosse entouré mon corps. Je lui redonne son étreinte et je m'accroche au haut de Casian. Et je m'enfuie dans son cou, je sais pas pourquoi mais son odeur me réconforte. Il est devenu une zone de confort et c'est extrêmement bizarre. Depuis quelques jours je ne  reconnais même plus les réactions de mon corps. Ni nos réactions au faite.

Je sanglote contre lui et il enfile sa main dans mes cheveux, il place son menton en haut de mon crâne. Ses doigts comme à leur habitude tracent un chemin sur mon dos. Et j'ai l'impression que plus rien ne peut m'atteindre. Rien sauf une personne qui a trouvé comme passe temps de me blesser a longueur de journée.

Il doit même pas bougé son petit doigt pour m'anéantir, je dois juste penser à lui pour que ça m'atteint. Je le hais je voudrais qu'il disparaisse, je donnerai tout pour ne pas l'avoir connue.

Pour ne jamais avoir à connaître ses doigts sur mon corps.

- Aléa, je suis là d'accord ? Il a dit ça pour te blesser. Nous on t'aime et t'aimerais toujours, si tu veux on peut s'occuper de lui, ok ?

Je le serre encore plus contre moi. Pourquoi il doit savoir toujours ce qu'il doit me dire pour réchauffer mon cœur.

Je le hais d'être aussi compréhensif. Bordel pourquoi il doit être aussi parfait.

- Merci Casian.

Il me fait un bisous au milieu du front. Et la c'était la chose qui a fait exploser mon cœurs, dans mon ventre se forme des milliers de fourmillements que je n'ai jamais vraiment connu. Même si en arrivant dans la famille des Anderson c'est devenu une norme d'avoir ce genre de rapprochement quand l'un de nous allait mal. Mais cette fois si c'était spécial.

J'ai pas l'habitude d'une telle délicatesse. Étant avec Nico je pouvais subir uniquement de la violence.

- À ce qui paraît embrasé quelqu'un sur le front peut calmer ses maux intérieur.