Cette douleur infâme me donne mal à la tête, enfaite même quand je bois pas j'ai mal au crâne alors tant qu'à faire la prochaine fois je bois jusqu'à ce que l'alcool décide de sortir de lui-même.
Je regarde le paysage que je peux apercevoir avec la minuscule vision de la fenêtre que je peux voir et je remarque qu'on a enfin franchi ce putain de portails que j'attendais plus que le retour de ma propre mère.
Encore quelque petite minute et je pourrais être soigné. Même si j'ai conscience que cette phrase paraît assez bizarre de ma part.
WAR IS OVER BORDEL !
On est arrivé devant la maison et je suis à deux doigts de chialer de joie. J'attends que Casian m'ouvre la portière, c'est la seule fois où j'attendrai ça de ma vie.
Et quand il l'ouvre enfin je me rend compte que rentrer dans la voiture était une chose mais sortir d'en est une autre.
Alors me voilà entrain d'exposer les fesses à Casian, sympa la vue j'espère tu profite. J'essaye de sortir de cette bagnole en rampant en arrière, la scène doit être hilarante de son point de vue ce qui est un peu moins de cas de mon côté.
Mais une fois sorti de la voiture Caz se précipite vers moi pour me soulever comme une princesse, et de me ramener dans la maison. Quand on arrive dans le salon il me re dépose sur terre et il me demande la chose dont j'aurais jamais cru entendre de sa part.
- Tu dois te déshabiller, je dois t'enlever la merde que j'ai causé.
Je dois me quoi ?
Je bouge pas ne sachant plus quoi faire.
Il est pas comme Nico.
Mais je ne bouge toujours pas, c'est quoi mon putain de problème à la fin ?
Nico.
Pas faux.
Mon corps reste toujours paralysé, et mes yeux se fondant dans les siens quand il me dit la chose que j'attendais le plus pour apaiser mon cœur.
- Aléa écoute moi. Me dis t'il en attendant que je lui fais un signe de continuer et c'est ce que je fais. Je suis pas un perver, ok. Tu peux te balader nue si tu veux et je ne te toucherais pas. Enfin pas sans ton accord.
Mon cœur a arrêté de battre, je sais plus quoi répondre. Ça peut paraître normal mais pour moi j'étais plus que des mots c'était un petit pansement placé sur un bout briser de mon âme.
Il n'est pas Nico.
Et cette fois si je m'exécute et soulève ma robe jusqu'à la taille, car je n'est pas de soutien-gorge et je pense que je n'ai pas vraiment besoin de dévoiler mon corps plus que ça. Je me suis déjà surpassé en faisant cela alors je resterai comme ça.
- Couche toi sur le ventre, j'arrive.
Malgré la douleur je me sens apaisé par ses mots que je rêvais d'entendre pendant six moi.
« Je ne te toucherais. Enfin pas sans ton accord »
Pourquoi mon ennemi est capable de le comprendre et pas toi ? Pourtant je t'avais donné ma confiance, je t'ai offert mon cœur et tu me l'a rendu brisé en mille morceaux. C'est morceau que j'essaye de récoler depuis six mois.

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My enemie bodyguard
RomanceDans la semaine qui suit le pire cauchemar d'Aléa sort de prison, ce cauchemar qui voudra sûrement finir ce qu'il avait commencé. Evander, son meilleur ami ne veut pas la laisser seul dans cette période difficile , il décidera donc de demander à son...