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• PABLO •

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XXXV. MIEDO.

Je sors de ma voiture, Amaya est déjà arrivé, aujourd'hui elle n'est pas de garde et ça fait plaisir, on va pouvoir passer une soirée tous les deux à regarder un film. J'aime les soirées comme celle-ci, elles sont si simples et ce sont les meilleurs !

Plus je m'approche de la porte, plus j'entends du bruit qui provient de dedans, je peux même entendre un cri, Amaya ? Oui, c'est elle. C'est elle qui vient de crier à l'aide.

Les mains tremblantes je tente le tout pour le tout pour ouvrir cette fichue porte mais impossible, quand j'y arrive enfin, je la referme aussitôt. Je peux entendre quelque chose de casser, non plutôt, plusieurs choses se casser.

J'arrive à distinguer la voix de ma Amaya, elle demande seulement à être tranquille mais la deuxième voix ne me dis rien, il lui ordonne de lâcher ce qu'elle a dans les mains sinon il la tue mais elle n'écoute rien.

Plus j'avance plus la scène s'offre à moi, quand Amaya me voit elle lâche le vase et pars en courant en ma direction, aussitôt je la retrouve dans mes bras mais quelque chose cloche. Mes mains, elles sont bizarres, je les regarde et j'y vois du sang, le sang d'Amaya.

Non... Non... Pas elle, pas Amaya, je vous en supplie...

- A-Amaya... Amaya, tu m'entends, amor ?

Ma voix se brise du aux larmes qui coulent déjà le long de mes joues, mon regard monte vers l'homme, Diogo, il est là, juste devant moi. Il nous regarde sans aucune émotion sur son visage, il vient de tuer la femme que j'aime avec une arme, le pistolet se trouve entre ses mains, ses putain de mains !

- Amor ? Tu m'entends... S'il te plaît, tiens bon... Ne me lâche pas Amaya, ce n'est pas le moment...

Je ne contrôle plus rien, je regarde la femme que j'aime mourir devant mes yeux, je ne peux rien faire, j'entends les pas de Diogo s'approcher de nous mais je ne réagis pas, je la regarde mourir devant moi, devant mes yeux.

Je reçois un coup de pied au dos, je m'écroule par terre mais rien n'y fais, plus rien ne me fait mal à présent, j'ai perdu la femme de ma vie, alors à quoi bon ? Je reçois un autre coup de pied, puis un troisième, puis un quatrième, puis un cinq-



Je me réveille le souffle coupé, je regarde autour de moi, le noir complet. Je tourne mon regard à droite et la vois, elle va bien, elle est en vie, encore ce foutu rêve ou plutôt, cauchemar. Depuis cinq jours, cinq jours sont passés depuis qu'Amaya m'a raconté ce que voulait faire Diogo et je ne dors plus.

un nouveau départ | P.G Où les histoires vivent. Découvrez maintenant