01. Un vendredi comme les autres

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« Tu ne sais jamais à quel point tu es forte, jusqu'au jour où, être forte, reste ta seule option »


3 mois plus tard

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8h50

Maison, Manhattan

Layana

Aujourd'hui, d'après la radio, ils annoncent beau temps. Ensoleillé, pour être plus précise. Je ne pourrais définir à quel point ces simples rayons de soleil ont le pouvoir de me mettre de bonne humeur.

Ces rayons qui peuvent changer complètement la peau d'une personne,  qui nous débarrassent de nos grosses doudounes d'hiver pour laisser place aux shorts, ou bien aux petits tops, ceux qui illuminent les villes et accompagnent nos journées d'été..

Oui, je l'avoue, je pourrais passer des heures à leur trouver des raisons de les aimer. En même temps, on nous les avait cachés depuis bien trop longtemps.

Alors, pourquoi ne pas en profiter ?

Vêtue d'un pantalon en soie noir ainsi qu'un top à bretelles blanc, je m'apprête à sortir, comme chaque vendredi.

Comme une journée banale.

Je laisse mes longs cheveux sombres tomber en cascade dans mon dos et sors. J'enjambe ma moto, une DUCATI noire, un cadeau de mon père pour mes dix-huit ans, un de ses seuls cadeaux je dirais même, puis enfile mon casque.

J'allume le moteur qui gronde si fort que je suis persuadée que les toutes rues voisines l'entendent puis appuie sur l'accélérateur avec mes bottines en cuir et fonce, cheveux au vent, la musique « Slow down » de Chase atlantic, criant dans mes écouteurs, coincés sous le casque.

•••

Fac, Manhattan

Après avoir garé ma moto, je marche en direction de l'entrée. Arrivée, je pousse la porte et les discussions cessent. Seuls les bruit de claquements de mes tatons se font entendre.

Pourquoi ?

Sans doute parce que je suis une femme classe.

Je plaisante évidemment...

Je me dirige vers ma salle de cours et m'assieds au fond de la pièce, seule, afin de ne pas être dérangée. Inattentive au cour, je laisse mon regard traîner sur le paysage que m'offre la fenêtre, ma main soutenant ma tête. Les arbres dansent et semblent reprendre de la vie à l'aide du temps ensoleillé, malgré ce mois de février.

En vérité, pourquoi se priver de compliment ? Pourquoi devrait-on s'abstenir de se trouver élégante ? Pourquoi ne peut-on pas se trouver belle sans avoir à paraitre narcissique auprès des autres ?

Je vais vous dire une chose,

Personne ne pourra vous élever plus haut que vous-même le pouvez. Seuls vous, détenez cette possibilité, alors pourquoi s'en priver ? Ne soyez jamais narcissique, c'est un vilain défaut. En revanche, ayez confiance en vous. C'est complètement différent.

C'est ce qui fait tout.

•••

15h30

— AH MAIS JE NE T'AI PAS DIT?! hurle Cassie me faisant sursauter et recevant de nombreux râles, par la même occasion, de la part d'autres étudiants qui essayent, tant bien que mal, de se concentrer sur leur travail.

Cartello NemicoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant