𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕

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TW: TCA & Mutilation

˚ Chaque jour est un parcours tortueux et sinueux.˚


Ife.



Il est mort !

Il a vraiment tiré donc il il y a un putain de cadavre à quelques mètres de moi.

Je n'ai pas signé pour ça.

Tout ce que je voulais, c'était juste rentrer chez moi en paix, m'effondrer sur mon lit et oublier cette journée interminable ... retrouver le soi-disant confort de mon cocon, loin des tracas du monde extérieur. Au lieu de ça, me voilà coincée dans ce cauchemars, plongée dans cette situation saugrenue encore une fois avec ce type.

Des pas martèlent le bitume. L'ombre de l'homme se déforme sous la lumière spasmodique du réverbère.

Bordel de merde... il se dirige droit vers nous, sûrement attiré par cet abruti qui a décidé de rester planté là, devant la ruelle. Il va commencer par lui, c'est sûr. Bon, lui après tout, qu'est-ce que j'en ai à foutre ? Ce gogol a lui-même signé son arrêt de mort. Mais moi ? Je dois fuir. Je n'ai aucune envie d'être un Cold Case de plus, tout ça pour cinq minutes de raccourci.

Mais en même temps qui tue quelqu'un a 17 h ?

— Psssst...

Le sifflement s'échappe malgré moi de mes lèvres pour attirer l'attention du blond qui fou en l'air ma couverture.

Mais rien.Il me bouge pas d'un iota, sourd comme un mur.

Bon, plan B. Mes doigts se referment sur un caillou qui se trouvait à mes pieds. D'un geste, je le projette en sa direction. Le galet ricoche aussitôt son crâne ...

Ce n'est pas tant ce que je voulais faire, néanmoins ça a marché ! Il pivote sa tête vers moi, ses yeux me dévisageant.

Je lève une main dans un geste de supplique, *viens ici*. Ses sourcils broussailleux se froncent, par toute attente il me répond par une série de signes rapides.

Mais c'est une blague ? À quoi il joue au juste ?

Le sifflement aigu du tireur s'étrangle quand il se retrouve nez à nez avec le blond qui le domine d'une bonne tête.

Merde. Je ne peux plus rien pour lui. Il vient littéralement de me sauver la vie, et moi je ne peux pas lui rendre l'appareil parce que je ne fais pas le poids. Surtout face à un type qui vide son chargeur sur tout ce qui bouge.

Putain, mais pourquoi il ne s'est pas caché, cet idiot ?

— C'est quoi ces conneries ? Demande l'homme de la ruelle.

— Comment ça ? répond-il .

— Pourquoi t'as laissé ce fils de pute stationner sa caisse ici pendant des jours ? C'est pas un gars du quartier, ça se voit à des kilomètres !

—  Non, Non, Non ! Toi Pourquoi tu l'as tué ? T'as conscience que je viens tout juste de sortir de taule il y'a même pas trois semaines, et que la police va rapidement remonter jusqu'à nous en deux temps trois mouvements !

Quoi ?

Ils se connaissent ? Tout ce temps à trembler contre ce mur, à imaginer le pire... alors que en réalité, ils sont de mèche.

Je me suis inquiétée pour rien.

—  Que tu veux évité les problèmes, c'est une chose mais que tu te comportes comme un chien-chien policer à câliner, c'est une autre.

CARELESSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant