CHAPITRE 8

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DAVINA

Ça fait même pas une minute qu'il est parti qu'on le revoit revenir dans le compartiment.

Tewkesbury : il arrive !

Moi : bien sûr qu'il arrive.

Tewkesbury : il cherche dans tous les compartiments.

Enola : magnifique.

Enola et moi on commence à remettre nos vestes.

Tewkesbury : aidez-moi. Il m'a pas encore vu.

Moi : mais si, il vous a vue. Donc je vous souhaite une bonne journée, Vicomte Tewkesbury, Marquis de Basilwether.

Ma sœur et moi on sort du compartiment et je le regarde une dernière fois.

Tewkesbury : vous me faites vraiment penser à mon oncle. Vous avez le même regard.

Je lève les yeux au ciel avant de fermer la porte et on s'en va. On croise l'homme qui continue de regarder dans les compartiments, et quand il passe à côté de moi il me bouscule et je le regarde qui continue d'avancer, au bout de quelques secondes j'arrête de le regarder et on continue d'avancer.

? : ah vous voilà.

On entend le Vicomte crier et je regarde ma sœur.

Enola : on ne doit pas se laisser distraire par les autres Davina. Et surtout pas par les hommes.

Je l'écoute pas et je retourne vers le compartiment où on était et je vois que cet homme tient le Vicomte dans le vide. Je rentre à l'intérieur et je vois la canne de l'homme sur une des banquettes et je la prends.

Tewkesbury : à l'aide !

Je frappe violemment cet homme avec sa canne et il tombe en lâchant Tewkesbury. Je m'approche de la porte et j'attrape Tewkesbury avant de le tirer à l'intérieur.

Tewkesbury : merci.

Moi : vous me remercierez plus tard. On doit y aller.

Je l'attrape par le poignet avant de partir en courant.

Moi : cours Enola ! Dis-je à ma sœur en passant devant elle.

Elle se met elle aussi à courir.

Tewkesbury : qui est-ce ? Il a essayait de me tuer !

Moi : et il aurait réussi, si je n'étais pas intervenu.

On continue de passer devant des compartiments.

Tewkesbury : je ne veux pas mourir dans un train.

Enola : on comptait pas mourir dans ce train. Et ça bien avant de vous avoir rencontré !

Tewkesbury : où allons-nous ?

Moi : on ne sait pas.

Enola : on doit réfléchir.

Je rentre dans un compartiment en regardant un peu partout, mais il y a aucun moyen de sortir. Je m'en vais donc.

Tewkesbury : toute mes excuses.

J'ouvre une porte pensent arriver dans un autre wagon, mais malheureusement on est au premier, ce qui veut dire qu'on a plus aucun moyen de faire demi-tour.

Davina HolmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant