𝗾𝘂𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗲-𝗾𝘂𝗮𝘁𝗿𝗲

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡

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𝙣𝙖𝙗𝙞𝙡




𝗺𝗮𝗶 𝟮𝟬𝟭𝟬

   —   Combien ?, je demande a Lucas.

Je tends ma main vers lui pour qu'il me coince la liasse de billets dedans et je la fourre directement dans ma sacoche alors que je l'observe en attendant patiemment sa réponse.

   —   Trois cent.

   —   C'est tout ?, je m'exclame étonné.

Il soupire en hochant mollement la tête alors que je ressors rapidement les billets de mon sac pour recompter. Juste au cas où.

— Depuis une semaine on fait pas plus de cinq cent par jour, je soupire.

— J'sais et j'comprends pas comment ça se fait. Normalement à cette période y a du monde.

— Les Pyramides, je dis rapidement dans un rire amer.

Il relève brusquement sa tête vers moi et je vois un voile de panique passer dans ses yeux. Ouais, l'évocation de la cité adversaire était encore un sujet sensible pour mon cousin. Et je le comprenais totalement parce que j'avoue que même moi les représailles de la dernière soirée me faisaient paniquer. Parce que c'était sur qu'il allait y en avoir. Et j'étais certain que la baisse de vente qu'on connaissait en ce moment n'y était pas pour rien.

Alors que mes doigts parcouraient plusieurs fois de suite les billets dans ma main le téléphone de Lucas coupait le silence qui nous englobait. Deuc-cent-soixante, deux-cent-soixante-dix, deux-cent...

   —   Putain Nab' y a les flics, s'exclame précipitamment mon cousin.

Brusquement, j'ouvre une boîte aux lettres pour enfoncer mes billets dedans. Je sens mes mains devenir moites alors que je lance un regard a Lucas qui se balance maladroitement avec ses béquilles.

   —   T'as rien sur toi ?, je lui demande.

   —   Non mais j'ai fumé tout à l'heure, il répond en détournant le regard de ma face.

   —   On s'en branle de ça. Vas-y, assied toi.

Je voyais que Lucas commençait à perdre son sang froid et de le voir paniquer me faisait flipper à mon tour. Mon cousin n'avait jamais été très a l'aise avec les descentes des flics. Enfin, personne ne l'était mais lui il en avait peur et ça se voyait. Et c'était tout ce que les flics kiffaient.

   —   Pose ton cul sur les marches j'te dis, je dis plus fermement alors qu'il était toujours debout. Tranquille y a rien Lulu, t'as rien sur toi, j'ai rien non plus. On reste là parce que t'auras pas le temps de monter avant qu'ils débarquent, on va se faire fouiller et basta, ok ?, je lui demande comme pour le rassurer.

𝗶𝗻𝗱𝗶𝘀𝘀𝗼𝗹𝘂𝗯𝗶𝗹𝗲 | 𝗻.𝗼.𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant