~𝕋𝕦 𝕞'𝕒𝕤 𝕗𝕒𝕚𝕥 𝕔𝕠𝕟𝕗𝕚𝕒𝕟𝕔𝕖..~ [Réécriture]

[CHAPITRE 15]

Dans le chapitre précédent:

T/p: J'ai un cancer.

Les émotions dans leurs yeux sont différentes.
Baji, je vois de l'incompréhension, de la tristesse.
Draken, il est choqué.
Mitsuya, un soutien émotionnel, de la peine, et de la tristesse.
Mais Manjiro, je ne sais pas, son regard est pâle, malgré ses yeux noirs.
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Le silence qui s'était installé commence vraiment à être pesant. D'ailleurs je n'ose pas les regarder dans les yeux.
Mitsuya brise enfin ce silence.

Mitsuya: C'est quel cancer ?

T/p: Pancréas.

Manjiro: Il te reste combien de temps?

Ken: Putain, Mikey tu raconte quoi là ?!

Manjiro : Elle ne l'aurait pas dit de cette manière si il y avait un moyen de la soigner.

Baji: Et alors ?! Et puis qu'est-ce que t'en sais bordel.

T/p: Les gars. Arrêtez. Il a raison.
Ils ont dit que si j'arrive à rester en vie jusqu'à l'année prochaine ce serait un Miracle.

Mitsuya: Bordel..

Manjiro: On est déjà en août.

Baji: Il te reste vraiment moins de 4 mois là ?

T/p: Nan mais ils ont dit 4 mois mais je l'ai toujours dit et je le dirais toujours (Du moins pendant les 4 derniers mois qui te restent HUM. HUM.)Les médecins ils sont tous cons.

Un nouveau silence se réinstalle. Mais bordel parlez nan ?

T/p: Les gars vous savez c'est pas si grave si je suis plus là. Je suis pas si triste que ça. Mais je risque de le devenir si à chaque fois qu'on se voit vous faîtes ces tête d'enterrement.
Les gars s'il vous plaît. Je veux juste qu'on passe du temps comme avant. En se foutant du reste du monde. J'ai trouvé des personnes de confiance et vous en faites partie, alors restez avec moi jusqu'à la fin.

Ken: On t'abandonnera pas.

Mitsuya: On restera avec toi jusqu'à la fin.

Baji: Compte sur nous pour te casser les couilles jusqu'à ton dernier souffle. Pas vrai les gars ?

Manjiro: Tu te débarrassas pas de nous si facilement.

T/p: Je compte sur vous.

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00:35

Putain j'arrive pas à dormiiiiiiiiiiir.
J'ai envie de crever.
Ah oui. Nan enfaite pas tant que ça.

Je suis actuellement dans ma chambre sur une chaise dans une position qui n'a ni queue ni tête:
Mon dos est posé sur l'assise tandis que l'une de mes jambes est posée sur le dossier et que l'autre jambe est posé sur l'accoudoir. Ma tête est à 2 cm du sol alors que je détaille le tableau qui se trouve en face de moi. À l'envers ducoup.

Je détaille toujours le tableau mais un
" toc " venant de ma fenêtre me déconcentre. Je diriez mon regard vers celle-ci mais ne bouge pas pour autant.