Et les enfants ne mèneront plus la danse?

chapitre 3

CHAPITRE 3

***POV de Mccoy

Le lendemain, je retournai voir les enfants. Je voulais discuter avec eux. Ayant les mains prises, je déverrouillai la porte avec mon coude.

« Oh coucou Docteur Mccoy, oh, c'est quoi ? C'est un cadeau pour nous ? » Ils s'approchèrent de moi pour prendre ce que j'avais apporté. « Le lieutenant Sulu a accepté de vous confier une de ses plantes. Ce sera à vous de vous en occuper, vous voulez bien essayer ? »

« Mais, elle va mourir, on va pas savoir... » protesta Ray.

« On est trop petits, on peut pas s'en occuper » dit Steeve, tandis que Don s'éloignait :

« non, moi, je sais, il faut de l'eau. Elle a soif ; papa , il m'a expliqué. Je sais comment on s'occupe des fleurs ». Je lui fis un signe de tête pour lui dire que j'appréciais son intervention. En même temps, je m'approchai de Marie et l'invitai à venir avec moi.

« Marie, j'aimerai qu'on parle un peu de ce qui s'est passé ce matin. Tu veux bien ? » Elle hocha la tête et me regarda tristement.

« J'ai dit aux garçons que j'allais plus le refaire, j'ai encore été méchante. Tu vas.... » Je lui pris la main et l'attirai avec moi.

« Hey hey hey , trésor, arrête avec ce mot. Je ne veux plus l'entendre dans ta bouche, « méchante », ce n'est pas un mot pour toi. Je ne vois pas de signe de méchanceté chez toi ! » lui annonçai-je, après avoir sorti mon tricordeur de ma poche et l'avoir promené sur elle

« Comment tu le sais ? » me demanda-t-elle, soudain curieuse.

« Parce que je suis docteur, tout simplement, mademoiselle. Tu-n'es-pas-méchante... » martelai-je en lui tapotant le bout de son nez. Et j'ajoutai pour les autres : « aucun de vous n'a plus le droit d'utiliser ce mot là, OK ? Vous traversez comme une grosse tempête, mais aucun de vous n'est fautif, vous me comprenez bien ? Vous n'avez plus vos parents pour vous guider, vous êtes avec nous, Gorgan ne commande plus. Par contre, vous allez essayer d'apprendre à nous faire confiance, et ça n'est pas facile. Je le sais. On va tous faire des efforts, d'accord ? » Les enfants me regardèrent et promirent.

« c'est Gorgan qui était méchant ! » gronda Don. Je lui souris. Je serrai Marie contre moi et ébouriffai les cheveux des garçons, en un geste d'affection et sortis de la pièce pour retourner à l'infirmerie.

« docteur Mccoy, attends ! » C'était Marie qui m'appelait. Je revins sur mes pas et me penchai vers elle.

« Oui, jeune demoiselle ? Que veux-tu ? »

« Juste te dire que cette nuit, je vais dormir dans mon lit. Le capitaine a dit que tu avais dormi par terre pour me laisser la place. Et.... »

« Ah, il te l'a dit. Mais il t'a dit aussi que j'étais là, que nous étions là pour veiller sur toi, sur vous. Donc , c'est normal. »

« Oui, mais toi aussi, faut que tu te reposes. T'es plus tout jeune et tu vas avoir mal au dos, si tu dors encore par terre ; » me dit-elle d'un ton sérieux.

« Ce qui me fait mal, c'est de découvrir que je vieillis ! »grognai-je, pour la forme.

« Je suis sérieuse, docteur. Et puis, maintenant, je sais que je ne suis pas seule. Papa et maman veillent sur moi. Uhura m'a dit ça aussi.

Deux autres nuits s'étaient écoulées. Le lieutenant Uhura, Spock, Scotty et Keenser avaient assuré une présence auprès des enfants. Les enfants avaient été plutôt apaisés. J'avais préféré leur faire boire un petit calmant à base de plantes. Nous étions dans la petite salle à côté de la cafétéria ; et j'étais en train de récupérer un mug de café. Uhura était en train de me raconter que Steeve s'était réveillé en pleurant et que Ray avait failli mouiller son lit. En effet, Marie était restée dans son lit.