Hi j'espère que vous allez bien?
Encore merci infiniment pour vos retours sur le précédent chapitre. Merci pour tout. Aujourd'hui on se retrouve comme promis pour un long chapitre de 10 800 mots qui, j'espère, vous plaira! Encore merci infiniment de me permettre de lire vos réactions qui représentent tout pour moi.
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CHAPITRE 13
« Le chagrin amoureux est l'une des plus éprouvantes blessures que nous ayons à combattre car il doit être vaincu seul, et surtout dans le plus grand des silences. » -Yves Simon
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(Over Again_One Direction)
Harry.
Lorsque je me prépare, je fais bien attention à ne pas regarder mon reflet dans le miroir. J'ignore les cernes sous mes yeux qui ressemblent maintenant à des poches. J'ignore mes cheveux en pétard et ma mèche que je recoiffe simplement en arrière en y passant mes doigts. Je n'ai pas besoin de regarder mon reflet pour savoir que je ressemble à ça. A un visage pâle, sans lueurs, sans rien. Je me contente de fermer les yeux quelques secondes, assis sur mon lit. Je déteste l'espoir qui persiste au fond de ma poitrine. Cet espoir qui me dit que, peut-être un jour, j'ouvrirais les yeux en apprenant que tout ça n'était qu'un cauchemars.
Mais, lorsque je les ouvre, rien a changé. C'est toujours l'heure d'y aller, et je n'ai toujours personne à attendre en sortant de ma chambre. Mon coeur se serre douloureusement à cette pensée, amplifiant encore plus le creux béant présent dans ma poitrine. Avant, j'étais toujours prêt le premier. Toujours. Alors je prenais mon sac et attendais dans le couloir qu'Aimée soit prête pour qu'on aille déjeuner avec nos parents. Toujours. Nous détestions lorsque l'un de nous était malade et donc que l'autre devait partir à l'école tout seul.
Nous ne supportions pas une seule journée séparés.
-« Comment t'as pu croire que je supporterais toute une vie sans toi. » Je ne peux m'empêcher de murmurer, la gorge nouée.
Je secoue la tête pour moi-même avant de me diriger vers les escaliers. Je ne sais même pas si elle peut m'attendre. Je ne sais pas où elle est. Et ne pas le savoir m'angoisse plus que jamais. Le pire, c'est de devoir accepter que je n'aurais jamais les réponses à mes questions. C'es ça, le plus cruel. Que personne ne puisse me promettre que je la retrouverais un jour. De ne pas savoir si elle m'attend ou si ce qui m'attend est seulement le néant.
Ce sont précisément ces questions qui provoquent mes crises d'angoisse. Alors j'essaie de les ignorer lorsque j'arrive dans la cuisine, où mes parents sont installés. Mais je sais que ces pensées ne disparaissent pas vraiment. Elles attendent juste le bon moment pour réapparaître. Sauf qu'il n'y a jamais de bon moment. Alors j'attends, redoutant le moment où je n'aurais plus la force de les ignorer pour aujourd'hui.
-« Oh, coucou mon chéri. » Me lance ma mère en me voyant arriver.
Debout face à son café posé sur le plan de travail, elle me sourit et m'embrasse la joue lorsque j'arrive devant elle. Mais son sourire est factice, je le sais. Je lis l'inquiétude dans ses yeux en me voyant dans cet état.
Est-ce qu'une maman est capable de prendre l'habitude de voir son enfant malheureux?
Surtout quand ce dernier a l'impression de plonger encore plus ces derniers temps. D'être complètement éteint. J'en arrive même à avoir du mal à lui sourire faussement à mon tour. Alors je m'empresse de tourner la tête et de me rapprocher du frigo pour prendre un jus de fruit avec une paille. Je sens le regard de ma mère qui se retient sûrement de faire une remarque sur le fait que je ne déjeune rien ces derniers temps.

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SILENCE [L.S] ✓
RomanceLouis ne débute pas sa dernière année de lycée de la meilleure des manières. Une violente bagarre entre lui et un camarade l'amène dans le bureau du proviseur qui lui annonce que c'est la bagarre de trop depuis ces deux dernières années. S'il ne veu...