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Emma Scott

"Only know you've been high when you're feeling low" - Passenger

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"Only know you've been high when you're feeling low" - Passenger

Au début, notre petite traversée se passe bien. Tellement bien, qu'on décide de refaire une deuxième fois.

Notre bouée flottait tranquillement, une petite éclaboussure arrivait sur nous de temps en temps, mais rien d'alarmant. On y voyait même plus une petite balade tranquille qu'une réelle attraction.

Ça recommence. Notre bouée se cogne contre la paroi et soudain, notre bouée se soulève. En retombant correctement sur l'eau, elle crée d'énormes vagues, ce qui nous arrose énormément. Nous crions, surpris.

Lando se lève l'eau est partout sur son siège. Mais nous arrivons dans un rapide, et il se retrouve à s'accrocher fort à moi pour ne pas tomber. Je m'accroche fort à Pierre tandis qu'il s'accorde à Carlos. Si le pilote de Ferrari bouge de trop, nous tombons tous à la renverse.

Le cours d'eau est bien plus rapide qu'avant et lorsque nous sortons, nous sommes totalement trempés. Pour ne rien arranger, nous sommes en hiver, et il fait extrêmement froid. Nous sommes contraints de retourner à l'hôtel pour nous changer et nous réchauffer.

Vers 20h, nous sommes sur le point de rentrer. Nous passons beaucoup de temps à nous dire au revoir, parce que nous ne savons pas quand nous allons nous revoir. Ça peut être dans quelques jours, ou alors quelques mois. Tout dépend.

Mon petit groupe monte dans le jet et nous décollons. J'ai le temps de poser ma tête sur l'épaule de Charles et fermer les yeux. Lorsque je les ouvre à nouveau, nous retrouvons la grisaille parisienne.

Emma : C'était deux jours dingue, mais je suis contente d'être rentrée.

Je pose lourdement ma valise sur le sol.

Charles : Pareil. Bébé, je serai pas contre un massage, j'ai mal partout.

Emma : Yeuh. Démerde toi.

Il me fusille du regard alors que j'affiche ma mine la plus fière.

Daniel gravis rapidement les escaliers et nous rejoignons tous nos chambres respectives. Demain, c'est repos : une grosse journée de récupération s'annonce avec de recommencer à faire la fête pour le nouvel an. Ça va être de la folie !

Charles me regarde, limite suppliant, tandis que j'enfile un de ses pulls.

Charles : En échange de mon pull, j'aimerai bien mon massage moi.

CONCURRENCE // Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant