[QUATRE-VINGT]

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𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐏𝐀𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗

𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄 𝐏𝐀𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗

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@nbksag



« Quand le rêve est trop long, le réveil est brutal. »



OMNISCIENT
milles neuf cent quatre vingt seize
Corbeil-Essonne




Erika - Pour l'amour de Dieu, casse toi dans ta chambre ! La petite brune regarde longuement sa maman qui s'active dans le séjour. Tu es sourde ?!

Mais la petite fille ne bouge pas, elle continue d'observer la grande brune qui est habillée un peu plus légèrement que d'habitude, dans un peignoir blanc assez court qui laisse légèrement apparaître des sous-vêtements rouge, la jeune maman attrape fermement par le bras de sa fille, laissant même entrer ses longs ongles dans sa petite chaire bronzée, Maëlle grimace et suit sa mère qui la tire toujours par le bras, elle manque de trébucher, elle relève la tête vers sa maman avec un air apeurée, elle recule doucement sur le sol de l'appartement.

Erika - Comment j'ai pu faire pour avoir une gamine aussi maladroite ! J'aurais peut-être du t'avaler tiens. La petite brune ne comprend pas bien ce que sa maman lui dit, bien trop petite pour comprendre le sens de ces mots. Relève toi !

Maëlle se relève en retenant un sanglot, elle remonte doucement sa petite jupe un peu trop grande pour elle, son haut élargi et usé est maintenant à l'extérieur de sa petite jupe, la jeune maman pousse sa fille dans sa petite chambre.


Erika - Tu ne sors pas d'ici d'accord ?! La petite brune hoche doucement la tête. Ferme la porte derrière toi.

Maëlle - Mama ? La jeune femme fixe sa fille, le visage fermé. J'ai faim.

Erika - Tu attendras. La porte se referme dans un bruit sourd.


Maëlle passe doucement sa petite main sous son petit nez avant de renifler, elle s'assoit sur le bord de son lit qui est un simple matelas posé sur le sol, elle regarde autour d'elle et attrape un de ses doudous, sa peluche Tigrou qu'elle ne lâche plus depuis qu'elle est toute bébé, la petite brune s'allonge dans son lit et fixe le mur blanc en face d'elle.

Les murs fins de l'appartement lui laisse comprendre qu'une nouvelle fois, sa mère ne sera pas seule aujourd'hui. Une voix grave retient son attention, comme à chaque fois, ce n'est pas celle de son papa, mais toujours une voix différente, plusieurs jours par semaine.

Aujourd'hui la petite brune va passer sa journée enfermée dans sa chambre, comme à chaque fois qu'elle se retrouve seule avec sa mère à l'appartement. Elle aurait souhaitée passer sa journée avec sa meilleure amie, dans un appartement où la bonne humeur est adresser, une maman qui prend soin de ses enfants, un papa qui s'amuse à les embêter, ou même l'odeur d'un bon plat algérien qui flotte dans l'air, là où il y a de l'amour.

Comme pas deux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant